Le G7 resserre les rangs : front économique contre le commerce déloyal, sans mentionner la Chine


Principaux renseignements

  • Les ministres des finances du G7 ont convenu de s’attaquer aux déséquilibres économiques mondiaux.
  • Ils se sont concentrés sur les « politiques et pratiques non commerciales » qui contribuent aux déséquilibres commerciaux. Cela inclut les subventions à l’exportation et les politiques monétaires de la Chine.
  • La réunion a mis l’accent sur la nécessité de résoudre les différends commerciaux en cours. Ceux-ci ont un impact préjudiciable sur l’économie mondiale.

Les responsables financiers des pays du G7 se sont accordés pour lutter ensemble contre les déséquilibres économiques mondiaux. Même si la Chine n’a pas été nommée explicitement, les critiques visaient clairement ses pratiques commerciales, telles que les subventions à l’exportation et la gestion de sa monnaie. Ce consensus a été atteint malgré des désaccords initiaux concernant les droits de douane américains. Il y avait aussi de la réticence à qualifier les actions de la Russie en Ukraine d’illégales. Contrairement aux déclarations précédentes, le texte final fait peu de cas du changement climatique et du libre-échange.

Un message fort, mais des termes prudents

Le communiqué souligne l’intention du G7 de surveiller les politiques commerciales « non fondées sur le marché ». Cette formulation est perçue comme visant la Chine. Les références à la guerre en Ukraine sont restées prudentes : le conflit est condamné, mais sans les termes forts utilisés auparavant comme « illégal » ou « non provoqué ». Les pays du G7 n’écartent pas de nouvelles sanctions si un cessez-le-feu n’est pas trouvé. Cependant, ils préfèrent pour l’instant garder un ton mesuré.

Malgré des divergences internes, l’ambiance était plus constructive que lors des réunions précédentes. Le ministre américain des Finances a qualifié les discussions de productives, tandis que l’Allemagne a insisté sur l’urgence de régler les différends commerciaux. Le ministre français a reconnu des points de vue variés, mais a salué le dialogue ouvert et franc. L’absence de mention directe des droits de douane américains a été minimisée par le Canada, qui a confirmé que le sujet avait été abordé en profondeur.

Cette réunion ministérielle prépare le terrain pour le prochain sommet des chefs d’État du G7, auquel participera également le président américain Donald Trump. Ce sommet sera une nouvelle occasion de démontrer l’unité du G7, même si les tensions géopolitiques et les intérêts économiques divergents continueront d’influencer les débats.

Si vous souhaitez accéder à tous les articles, abonnez-vous ici!

Plus