« En Belgique, les vendeurs de biens immobiliers préfèrent attendre un acheteur plutôt que de baisser leur prix »

Au cours du trimestre précédent, Fednot, la Fédération des notaires, a recensé 9 % de transactions immobilières en moins. Pourtant, les prix de l’immobilier ne baissent pas. Comment cela se fait-il ? Bart Van Opstal de Notaris.be en explique les raisons dans une interview accordée à Business AM.

Dans l’actu : le baromètre immobilier de Notaris.be indique que le nombre de transactions a diminué de 9 % au cours du premier trimestre de cette année. Malgré cela, les prix de l’immobilier continuent d’augmenter légèrement. Le prix moyen d’une maison a augmenté de 1,1 % et les appartements sont devenus plus chers de 1,5 % en moyenne. En revanche, les prix à l’étranger sont en baisse.

  • « L’immobilier belge ne se comporte généralement pas de la même manière qu’à l’étranger », précise Van Opstal. « Les maisons restent en vente plus longtemps, mais les vendeurs ne sont pas immédiatement prêts à baisser le prix. Ils attendent de trouver un acheteur. »
  • Kristophe Thijs, directeur de la communication à la Confédération des professionnels de l’immobilier (CIB), a déjà fait remarquer dans une interview accordée à notre site que les prix dans notre pays baissent aussi moins fortement parce que les prêteurs belges sont beaucoup plus prudents dans l’octroi de crédits hypothécaires que les banques étrangères.

Perspectives d’avenir : le marché de l’immobilier s’est tout de même refroidi. Mais le notaire apporte une nuance à ce refroidissement.

  • « Au cours du premier trimestre de cette année, le marché immobilier a été aussi actif que durant la période précédant la crise du coronavirus », ajoute-t-il. « Cela signifie que le pic de la pandémie dans le secteur de l’immobilier est désormais dépassé. Nous nous dirigeons à nouveau vers un marché immobilier plus équilibré. »

(JM)

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