Élections régionales françaises: les principaux enseignements du second tour

À 10 mois de la présidentielle, le second tour des élections régionales françaises a confirmé dimanche les tendances qui se sont dessinées dès la premier tour, une semaine plus tôt. Le point.

  • Abstention massive. Malgré les nombreux appels à se rendre aux urnes, le taux d’abstention a une nouvelle fois atteint des sommets au second tour des élections régionales: environ 66%, soit deux Français sur trois ne se sont pas déplacés pour voter. Lors du premier tour, l’abstention avait atteint… 68%.
  • Le Rassemblement national (RN) échoue à emporter une région. Donné vainqueur par les sondages, Thierry Mariani (RN) a finalement échoué à remporter la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, meilleure chance du parti d’extrême-droite, face au candidat LR (Les Républicains) Thierry Mariani, ce dernier ayant bénéficié au second tour du retrait du candidat de gauche. Jamais le Rassemblement national n’est encore parvenu à enlever une région dans ce scrutin.
  • Les présidents sortants plébiscités. Tous les présidents de régions, de gauche comme de droite, ont été reconduits dans leurs fonctions en France métropolitaine. Des succès qui semblent avoir donné des ailes à certains, en vue de la présidentielle d’avril 2022, notamment à Xavier Bertrand (Hauts-de-France, ex-LR).
  • Signe de sa meilleure forme lors de ces régionales, la gauche est parvenue à faire basculer en sa faveur une région d’outre-mer: La Réunion, avec Huguette Bello.
  • La République en Marche (LREM), le parti du président Emmanuel Macron, a confirmé ses mauvais résultats du premier tour et son manque d’ancrage local, à moins d’un an de la présidentielle.
  • En même temps que les régionales se tenait également le scrutin départemental, qui s’est soldé en légère faveur de la droite. Fait marquant: le Parti communiste a perdu le dernier département, le Val-de-Marne, où il était encore au pouvoir, et ce depuis 1976.

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