Après presque deux ans de guerre, que reste-t-il de l’économie russe pour commencer 2024 ?

La Russie de Vladimir Poutine s’en sort, une fois de plus, mieux que prévu économiquement parlant. Les sanctions et le plafond sur le pétrole ont pu être contournés, ce qui a permis au Kremlin de continuer à approvisionner ses caisses. Mais ça n’est pas pour autant que l’économie russe se porte bien, au contraire. Et l’année à venir représente un nouveau défi.

Pourquoi est-ce important ?

En novembre dernier, on apprenait que les revenus fiscaux pétroliers et gaziers de la Russie avaient plus que doublé par rapport à septembre et ont augmenté de plus d’un quart par rapport au même mois l’année dernière. Des chiffres brandis comme autant de signes de l'échec de la politique de sanctions des Occidentaux - un peu vite. Car si effectivement le Kremlin a su contourner les digues, il a beaucoup investi, en pétroliers notamment, pour y arriver. La guerre économique est un long match de boxe, pas un sprint. Et 2024 représentera un nouveau round.

L'économie russe, pas au tapis, mais dans les cordes

À force d'exportations de matières premières sous le manteau et de nationalisations plus ou moins forcées des avoirs étrangers, l'économie russe tient le coup. Mais elle brûle ses dernières réserves, selon deux chercheurs de Yale, Jeffrey Sonnenfeld et Steven Tian, qui ont publié un édito à ce sujet dans Foreign Policy vendredi dernier.

  • "Nous ne pouvons pas tomber dans le piège de penser que tout va bien pour Poutine
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