Principaux renseignements
- L’économie belge fait face à des incertitudes liées aux tarifs américains et aux préoccupations mondiales.
- Deux tiers des entreprises flamandes ont une vision négative de la situation économique actuelle.
- Les secteurs à forte intensité énergétique, comme l’industrie chimique, sont les plus touchés par cette incertitude.
L’économie belge est confrontée à une incertitude croissante en raison des tarifs proposés par les États-Unis sur les produits européens, sous l’impulsion du président Donald Trump. Voka, le réseau flamand des entreprises, met en garde contre une perte potentielle de 2 % du produit intérieur brut (PIB) de la Belgique. Cette perte équivaut à un préjudice de 12 milliards d’euros.
Cette préoccupation reflète un climat économique plus large marqué par l’incertitude. Deux tiers des entreprises flamandes interrogées par Voka ont une vision négative de la situation actuelle. Ces conditions ont entraîné une réduction des plans d’investissement et même des considérations de restructurations.
Secteurs spécifiques fortement touchés
Les secteurs à forte intensité énergétique, comme l’industrie chimique, sont particulièrement affectés par cette situation incertaine. Environ la moitié des entreprises de ces secteurs prévoient des réductions de personnel dans les six prochains mois. De plus, seulement un quart des entreprises considèrent encore la Belgique comme un lieu attractif pour les investissements.
Hans Maertens, CEO de Voka, a souligné les difficultés croissantes pour les entreprises belges. Il a exhorté les gouvernements européen, fédéral et flamand à développer conjointement des politiques renforçant la compétitivité et la productivité.
Mesures gouvernementales
Bien que six entreprises sur dix interrogées voient un potentiel dans les plans de réforme du nouveau gouvernement fédéral, la moitié d’entre elles estiment que ces mesures pourraient ne pas suffire à résoudre les problèmes budgétaires de la Belgique. Le gouvernement vise à améliorer la compétitivité en réduisant, par exemple, les coûts du travail.
Le récent plan de l’UE pour la relance de la productivité, connu sous le nom de Clean Industrial Deal, a reçu un accueil mitigé. Bien que les dirigeants d’entreprise aient apprécié l’urgence exprimée par la Commission européenne lors du lancement à Anvers, ils ont trouvé les plans trop vagues et insuffisamment concrets.
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