Principaux renseignements
- Diageo est accusé de tromper les consommateurs sur la teneur en agave de ses marques de tequila, notamment Casamigos et Don Julio.
- Le procès affirme que des enquêtes indépendantes ont révélé des quantités significatives d’alcool de canne ou d’autres ingrédients non agaves dans ces tequilas.
- Les plaignants affirment que s’ils l’avaient su, ils n’auraient pas acheté ces produits ou les auraient payés beaucoup moins cher.
Une action collective a été lancée contre Diageo North America, accusant la société de tromper les consommateurs sur la teneur en agave de ses marques de tequila. Les plaignants, dont un mixologue, un habitant du New Jersey et un restaurant d’inspiration japonaise, affirment avoir payé le prix fort pour des tequilas telles que Casamigos et Don Julio, croyant qu’elles étaient composées à 100 pour cent d’agave, avant de découvrir qu’elles pouvaient contenir d’autres alcools.
Une commercialisation trompeuse
L’action en justice affirme que le marketing de Diageo est trompeur, arguant que des enquêtes indépendantes ont révélé la présence de quantités significatives d’alcool de canne ou d’autres ingrédients non agaves dans ces tequilas. Si les plaignants l’avaient su, ils n’auraient pas acheté les produits ou les auraient payés beaucoup moins cher.
Les plaignants affirment également que Casamigos et Don Julio ne respectent pas les normes réglementaires en vigueur aux États-Unis ou au Mexique pour être classés « 100 pour cent agave ». Cherchant à obtenir le statut d’action collective pour les acheteurs de New York et du New Jersey, les plaignants réclament plus de 5 millions de dollars de dommages et intérêts ainsi qu’une injonction contre la publicité prétendument mensongère de Diageo.
Les observateurs du secteur soulèvent des inquiétudes
Alors que Diageo étiquette les bouteilles de Casamigos comme « Tequila 100 pour cent Agave Azul » et Don Julio comme « 100 pour cent de Agave », l’action en justice fait état des préoccupations soulevées par les observateurs du secteur concernant l’adultération généralisée de la tequila exportée. Ces inquiétudes portent notamment sur le fait que les producteurs d’agave protestent contre le laxisme de la surveillance et que certains producteurs, peut-être avec la participation de fonctionnaires chargés de la réglementation, mélangent des alcools autres que l’agave à de la tequila étiquetée « 100 pour cent d’agave ».
Défense contre l’action en justice
À l’appui de leurs allégations, les plaignants citent des tests en laboratoire, des observations sur place et l’utilisation de tests de résonance magnétique nucléaire par l’Additive Free Alliance pour détecter ce type de falsification. En réponse à l’action en justice, un porte-parole de Diageo a déclaré que les allégations étaient sans fondement et s’est engagé à défendre vigoureusement l’entreprise devant les tribunaux.
La question de la transparence et de l’utilisation d’additifs continue d’être un sujet de controverse au sein de l’industrie de la tequila.
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