Principaux renseignements
- Les scientifiques de Dune veulent percer les secrets de l’origine de l’univers. Ce faisant, ils doivent répondre à des questions fondamentales sur l’existence humaine.
- Les neutrinos pourraient être la clé pour comprendre la prédominance de la matière sur l’antimatière. C’est un mystère que les théories astronomiques actuelles ne peuvent expliquer.
Dans les collines noires du Dakota du Sud, des scientifiques travaillent sans relâche dans un immense laboratoire souterrain appelé Deep Underground Neutrino Experiment (Dune). Leur objectif est ambitieux : percer les secrets de l’origine de l’univers et répondre à la question fondamentale de notre existence. Les théories astronomiques actuelles ne parviennent pas à expliquer l’émergence des étoiles, des planètes et des galaxies.
- Pour élucider ce mystère, les équipes américaine et japonaise se concentrent sur les neutrinos. Ces particules subatomiques insaisissables pourraient expliquer la domination de la matière sur l’antimatière.
La construction de Dune est un projet gigantesque qui a duré près de dix ans. Elle a donné naissance à trois immenses cavernes souterraines, soigneusement protégées des interférences extérieures. On les appelle parfois des « cathédrales de la science ». Ces cavernes accueilleront des détecteurs très avancés, conçus pour capter et analyser les neutrinos et les antineutrinos.
Tirer des faisceaux et analyser des particules
L’expérience consiste à envoyer des faisceaux des deux types de particules de l’Illinois au Dakota du Sud, soit une distance de 800 miles. Les scientifiques s’attendent à ce que les changements subtils de ces particules au cours de leur voyage puissent révéler des informations cruciales sur l’asymétrie entre la matière et l’antimatière.
- Alors que les premiers résultats sont attendus dans quelques années, la question du pourquoi de notre existence reste une profonde énigme. Elle attend d’être résolue.
Concurrence du Japon
Pendant ce temps, au Japon, une équipe rivale fait des progrès significatifs avec Hyper K, un détecteur de neutrinos encore plus grand et plus avancé. Prévu pour être opérationnel dans moins de deux ans, Hyper K représente un concurrent redoutable dans la course aux réponses. Mark Scott, de l’Imperial College de Londres, estime que la précocité et la supériorité des capacités de détection de son équipe lui confèrent un avantage stratégique.
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