Plusieurs dirigeants européens, dont la Première ministre belge Sophie Wilmès, le président français Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel, ont formulé ce mercredi trois propositions en vue de mieux préparer l’Union européenne aux prochaines pandémies.
Dans une lettre adressée à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, Sophie Wilmès, Emmanuel Macron, Angela Merkel, mais aussi le Polonais Mateusz Morawiecki, l’Espagnol Pedro Sánchez ou encore la Danoise Mette Frederiksen ont appelé l’UE à tirer les enseignements de la crise sanitaire provoquée par la pandémie de nouveau coronavirus.
Avec un bilan officiel provisoire de 184.256 morts dans l’Union, ces dirigeants estiment que la pandémie a soulevé des questions concernant la préparation européenne et souligné l’importance de la collaboration entre les États au niveau continental.
‘S’assurer que l’UE est préparée à de futures pandémies’
‘Nous espérons que le document (qui accompagne la lettre, ndlr) puisse servir d’inspiration à de futures discussions fructueuses au niveau européen pour s’assurer que l’UE est préparée à de futures pandémies’, précisent-ils, dans des propos relayés par le journal Les Echos.
Pour que l’Union puisse mieux résister à l’avenir, les failles constatées ces derniers mois doivent par conséquent être corrigées.
Pour ce faire, ils formulent trois pistes de réflexion:
- Constituer des réserves: Dans leur lettre, les dirigeants proposent que l’UE constitue des stocks permanents de médicaments et d’équipements médicaux capables de durer trois mois en cas de crise. Une mesure qui permettrait d’éviter les pénuries rencontrées au début de la crise sanitaire actuelle par un grand nombre de pays, notamment au niveau des masques de protection.
- Collaborer à la fabrication de produits critiques en temps de crise: La proposition concerne les équipements médicaux indispensables, mais également le développement en commun de vaccins et de traitements, notamment en finançant des essais cliniques à grande échelle.
- Collecter les données de manière coordonnée: Les signataires de la lettre demandent enfin que la collecte et le traitement des données soient à l’avenir coordonnés entre les pays de l’Union, ce qui permettrait d’obtenir des chiffres comparables entre les États. Particulièrement au début de la crise actuelle, les différentes méthodologies utilisées ont en effet empêché les comparaisons pertinentes, et par extension l’analyse de l’efficacité des diverses mesures prises.
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