Principaux renseignements
- La Chine autorise à nouveau l’exportation de terres rares, un soulagement pour l’industrie automobile mondiale en manque de matériaux critiques.
- Un accord commercial de principe a été conclu entre la Chine et les États-Unis, sous réserve de validation par Trump et Xi Jinping.
- Les tensions commerciales persistent, malgré une avancée vers la levée des restrictions et la reprise du dialogue bilatéral.
Une entreprise chinoise, JL MAG Rare-Earth, est autorisée à exporter à nouveau des terres rares vers l’Occident. Il s’agit notamment d’aimants utilisés dans les véhicules électriques. L’exportation est désormais permise vers les États-Unis, l’Europe et l’Asie du Sud-Est. C’est une bonne nouvelle pour l’industrie automobile. Ce secteur dépend fortement de ces matériaux. Sans livraison, la production risquait de s’arrêter dès juillet. Des constructeurs comme Tesla et BYD étaient en difficulté.
Les États-Unis et la Chine concluent un accord sur les terres rares
L’autorisation fait suite à des négociations à Londres entre la Chine et les États-Unis. Le président Donald Trump a déclaré qu’un accord avait été trouvé. Il doit encore être approuvé officiellement par lui-même et le président chinois Xi Jinping. Ces discussions visent à réduire les tensions commerciales. En mai, les deux pays avaient déjà trouvé un accord provisoire à Genève. Les pourparlers de Londres ont continué sur cette base.
Trump a annoncé que la Chine livrera immédiatement. Les terres rares et les aimants seront de nouveau exportés. En échange, les étudiants chinois pourront retourner dans les universités américaines. Trump a affirmé que les relations avec la Chine sont désormais “excellentes”.
Tensions persistantes malgré les avancées
Les tensions ne sont pourtant pas complètement résolues. Elles ont commencé plus tôt cette année. Les États-Unis ont imposé de forts droits de douane. La Chine a été la plus touchée. Pékin a réagi avec ses propres taxes et a restreint ses exportations de terres rares.
Les deux pays se sont ensuite accusés mutuellement de ne pas respecter les accords. Les États-Unis ont reproché à la Chine de ralentir les licences d’exportation. La Chine, de son côté, a dénoncé les restrictions américaines sur les technologies, comme les puces électroniques, et les annulations de visas étudiants.
Malgré cela, un accord semble désormais possible. Le ministre américain du Commerce, Howard Lutnick, a déclaré que l’accord devrait permettre une levée progressive des restrictions. La Chine a aussi promis de traiter plus vite les demandes d’exportation européennes. Cela pourrait relancer partiellement le commerce de ces ressources stratégiques. Mais tant que Trump et Xi n’ont pas signé officiellement, la situation reste incertaine.
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