Les voitures diesel sont de moins en moins populaires. Cette perte de popularité rend difficile leur revente, et leurs prix sont donc en chute libre. Selon La Dernière Heure, la valeur de revente des voitures diesel a chuté de 30% ces dernières années.
L’avenir est loin d’être glorieux pour les propriétaires de voitures au diesel. À cause de leur impact sur l’environnement, les autorités prennent de plus en plus de mesures à l’encontre de ce type de moteur. Certaines villes veulent même les interdire. Ce qui impacte leur popularité.
Zones à faibles émissions
À Bruxelles, depuis 2018, les véhicules diesel sans norme Euro ou avec la norme Euro 1 ne sont plus les bienvenus dans les zones à faibles émissions (LEZ) de la capitale. Depuis 2019, ce sont les voitures avec la norme 2 qui ont été interdites. Depuis cette année, la norme 3 n’est plus acceptée. Et cela continuera jusqu’à ce que les voitures diesel de norme 5 soient interdites.
De telles mesures ont naturellement un impact sur le parc automobile belge qui, pour la première fois, compte moins de 50% de voitures diesel. Et cela se voit aussi sur les immatriculations de 2020. Seuls 32,9% des voitures neuves fonctionnent au diesel, contre 78,9% en 2008.
Baisse des prix
Parce qu’il y a moins d’intérêt pour les voitures diesel, elles sont de moins en moins vendues. Le marché de l’occasion le ressent bien. ‘Je gagne moins bien ma vie qu’avant’, explique François, un revendeur automobile, à la DH. Il explique que de plus en plus de personnes veulent se débarrasser de leurs voitures diesel. ‘Mais les prix ne sont pas du tout les mêmes et la revente est beaucoup plus compliquée.’
En conséquence, la valeur des véhicules diesel a chuté de façon spectaculaire. Il y a évidemment des différences entre les marques et les modèles: les voitures japonaises ou chinoises ont perdu entre 20 et 30% de leur valeur au cours des dernières années. Et c’est encore pire pour les Allemandes comme Mercedes, BMW ou Audi.
