‘C’est une catastrophe pour tout le secteur événementiel’

Les nouvelles mesures pour endiguer l’épidémie du nouveau coronavirus annoncées lundi après-midi par la Première ministre Sophie Wilmès ne « sont pas une totale surprise », reconnait l’Union des Classes moyennes (UCM), mais « elles n’en sont pas moins extrêmement dures pour plusieurs secteurs économiques ». Le secteur de l’événementiel, l’horeca et le commerce sont principalement touchés, indique-t-elle.

Pour ces secteurs, « le reconfinement partiel est à la fois décourageant et lourd de conséquences concrètes ».

« Le fédéral, les Régions et les autorités locales devront apporter aux entrepreneurs à nouveau touchés un soutien à la hauteur de la situation », estime-t-elle.

L’Union prend acte des « nouvelles restrictions » et souligne qu’il n’y a d’autres choix que d’accepter les recommandations scientifiques, la priorité absolue étant d’éviter un deuxième confinement. Ces nouvelles normes plus strictes auront « des conséquences sévères pour des milliers d’indépendants et de PME ».

Des mesures prolongées au-delà du mois d’août ?

« C’est un nouveau coup dur pour l’horeca, qui ne fonctionnait encore que vaille que vaille, et pour le commerce, à quelques jours de l’ouverture des soldes. C’est une catastrophe pour tout le secteur événementiel (culture, loisirs, sports, fêtes privées…), pour lequel toute perspective de réelle reprise est reportée d’au moins un mois. »

L’UCM appelle les autorités politiques, à tous les niveaux, à prévoir un monitoring des secteurs touchés par les nouvelles restrictions. « Il est évident que des aides prévues jusque fin août devront être prolongées et que des aides ponctuelles devront être renforcées », conclut-elle.

De son côté, le président de la Fédération Horeca Bruxelles Philippe Trine a expliqué à l’agence Belga que c’est nouvelles mesures étaient ‘une catastrophe’ pour l’horeca, en particulier les traiteurs.

Alors que le secteur se relevait tout doucement, on craignait de ce Conseil national de sécurité qu’on nous tranche un bras mais, c’est une jambe qu’on nous a coupé », assène-t-il.

« Heureusement, certains ont réussi à plus ou moins compenser avec un service take-away, mais pour l’instant, c’est de la survie. On va clairement assister à des faillites; les gens sont à bout et cherchent sans cesse des solutions pour s’en sortir. »

La recommandation de télétravail et le fait du manque de touristes dans la capitale mine en outre principalement l’horeca du centre-ville, mais également les restaurants gastronomiques.

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