Principaux renseignements
- Les autorités françaises ont lancé une enquête sur des activités présumées de blanchiment d’argent et de fraude fiscale menées par Binance de 2019 à 2024.
- La Securities and Exchange Commission (SEC) a intenté une action civile contre Binance aux États-Unis en 2023, et le cofondateur de Binance, Zhao Changpeng, a plaidé coupable d’avoir violé la loi américaine sur le secret bancaire.
- La Commission australienne des valeurs mobilières et des investissements (ASIC) a intenté une action en justice alléguant que Binance a classé par erreur plus de 500 clients particuliers en tant qu’investisseurs institutionnels entre 2022 et 2023.
Les autorités françaises ont intensifié leur surveillance de Binance, en lançant une enquête sur des activités présumées de blanchiment d’argent et de fraude fiscale s’étendant de 2019 à 2024. L’accent est mis sur l’implication potentielle dans le blanchiment d’argent lié à la drogue et les allégations d’informations inexactes fournies aux utilisateurs, entraînant des pertes d’investissement. Cette sonde s’appuie sur une précédente enquête ouverte en 2022, ciblant les mécanismes KYC de Binance et les risques de blanchiment d’argent.
Obstacles à la conformité à l’échelle mondiale
La pression réglementaire exercée sur Binance s’étend au-delà de la France. Aux États-Unis, la Securities and Exchange Commission (SEC) a intenté une action civile contre Binance en 2023, malgré les attentes d’une approche plus clémente à l’égard des cryptocurrencies sous l’administration Trump. Ajoutant aux défis juridiques, le cofondateur de Binance, Zhao Changpeng, a plaidé coupable en 2024 d’avoir violé la loi américaine sur le secret bancaire et a été condamné à une peine de prison de quatre mois.
Par ailleurs, les autorités de régulation australiennes ont également pris des mesures contre Binance. L’Australian Securities and Investments Commission (ASIC) a intenté une action en justice alléguant que Binance a classé par erreur plus de 500 clients particuliers en tant qu’investisseurs institutionnels entre 2022 et 2023, ce qui a porté atteinte aux intérêts des investisseurs. Cette affaire souligne les obstacles à la conformité au niveau mondial auxquels Binance est confrontée.
Réponse de Binance
Binance maintient son innocence, affirmant que toutes les allégations sont fausses et promettant une défense vigoureuse contre les accusations. Ils considèrent l’enquête française comme une extension des affaires précédentes et expriment leur déception face à la décision de JUNALCO de l’intensifier. Cependant, les récents événements brossent un tableau des défis juridiques et réglementaires croissants pour Binance dans le monde entier, obligeant la bourse à naviguer dans des batailles juridiques complexes et des conséquences potentielles dans diverses juridictions.
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