Aux États-Unis, les projets de loi se multiplient pour tenter de brider les Big Tech

Le sénateur américain Josh Hawley, membre du parti républicain et fervent critique des Big Tech, a annoncé lundi qu’il avait introduit un projet de loi visant à interdire les fusions et acquisitions aux entreprises dont la valeur marchande est supérieure à 100 milliards de dollars.

S’il devait être adopté, le projet de loi introduit par Josh Hawley toucherait notamment Apple, Microsoft, Amazon, Google ou encore Facebook. Autant de géants qui n’hésitent pas à racheter leurs concurrents à tour de bras. La nouvelle législation limiterait également les capacités de ces entreprises à favoriser leurs propres produits par rapport à ceux de leurs rivaux via leurs plateformes.

Le projet du sénateur Hawley, critique récurent des Big Tech ou encore des géants de la pharma, ne constitue pas la première tentative des législateurs américains de brider quelque peu le pouvoir des plus grosses entreprises du pays. En février dernier, la sénatrice démocrate Amy Klobuchar avait déjà présenté une loi antitrust dont plusieurs mesures rejoignent celles formulées lundi par son collègue républicain.

‘Nettement plus dur’

‘Je suis prêt à travailler avec elle (Amy Klobuchar, ndlr) et avec quiconque, quel que soit son parti ou son origine’, a d’ailleurs déclaré Josh Hawley, dont les propos ont été rapportés par Reuters. ‘J’aime beaucoup ce que la sénatrice Klobuchar a proposé.’

Il a toutefois estimé que son projet de loi était ‘nettement plus dur’ envers les grosses entreprises.

À la Chambre des représentants enfin, le démocrate David Cicilline entend lui aussi introduire prochainement toute une série de projets de loi antitrust.

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