Après avoir averti d’un krach énorme et retiré ses billes, Michael Burry investit dans trois nouvelles holdings

Au troisième trimestre, Michael Burry a beaucoup vendu et a averti d’un krach boursier à venir, « la mère de tous les krachs ». Il vient pourtant de miser sur trois holdings intéressantes, note Yahoo Finance.

L’homme également connu comme « The Big Short » est récemment apparu dans l’actualité suite à ses joutes verbales sur Twitter contre Elon Musk. Mais pendant ce temps, il a également vendu un très grand nombre d’actions. Sur le troisième trimestre, il s’est débarrassé d’actions pour une valeur de près de 100 millions de dollars, passant de 137 millions de dollars à 42 millions de dollars d’actions à son actif.

Il critiquait notamment une trop grande spéculation, qui mènerait à un krach, « la mère de tous les krachs », dans un tweet supprimé depuis.

Mais il lui reste des actions dans une demi-douzaine d’entreprises et il a récemment acheté des actions dans trois holdings. Le média Yahoo Finance analyse pourquoi elles sont intéressantes.

Lockheed Martin (LMT)

Le géant de l’aviation et de la défense ne s’est pas envolé cette année. Son plus grand client est le gouvernement des Etats-Unis, mais les dépenses de ce dernier n’augmentent pas fortement. Alors convaincre la bourse de développer des actions sur le long terme semble un peu difficile.

Mais d’un autre côté, cela peut aussi être une garantie. Visiblement, les Etats-Unis ne couperont pas, dans l’avenir, leur budget défense. Et le groupe se porte somme toute bien, ses finances et ses revenus sont forts, et le rendement de ses dividendes est à hauteur de 3,3%, un des taux de rendement les plus importants des actions d’industriels du S&P 500.

Le 30 septembre, Burry possédait 30.000 actions, valant ensemble plus de 10 millions de dollars (le prix de l’action étant alors dans les 330 dollars).

Now Inc. (DNOW)

Les prix de l’énergie montent en flèche ces derniers mois, investir dans ce secteur semble donc devoir porter ses fruits. Now est une entreprise qui distribue et répare le matériel nécessaire à l’extraction pétrolière.

Sur l’année écoulée, l’action du groupe a augmenté de 70%. Sur les trois années passées, elle a généré un flux de trésorerie libre annuel moyen de 208 millions de dollars.

Pour assurer ses revenus, et donc le versement de dividendes, l’entreprise a également décidé de se diversifier dans les énergies renouvelables et le captage de carbone.

Burry disposait de 150.000 actions du groupe, au troisième trimestre. L’action a alors varié entre sept et neuf dollars.

Scynexis (SCYX)

Les investissements dans la santé semblent également avoir la cote. Ce groupe développe des traitements contre les infections fongiques, surtout celles qui rôdent souvent dans les hôpitaux qui, ces derniers mois, ne désemplissent certainement pas (investir dans la bourse demande une petite dose de cynisme, de temps en temps). Les mutuelles suivent de plus en plus l’entreprise, en incluant les traitements dans leur liste des médicaments remboursables.

Les tests cliniques récents montrent l’efficacité du prochain traitement commercialisé par le groupe, l’ibrexafungerp, contre des infections potentiellement mortelles.

Même si cela semble être un investissement de niche, il a convaincu Michael Burry. Il a acquis 174.000 actions.

Sur l’année passée, les cours ont augmenté de 18%. Actuellement, l’action vaut un peu plus de 6€.


Disclaimer: cet article ne fait pas office de conseil, mais doit se lire à titre d’information. Investir comporte toujours des risques.

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