Contrairement aux autres Big Tech, Apple devrait limiter la casse et supprimer un petit nombre de postes.

L’actualité : la firme de Cupertino va licencier un certain nombre d’employés au sein de ses équipes de vente au détail, rapporte Bloomberg, sur base de sources proches du dossier.

• Il s’agirait de la première vague de suppressions d’emplois internes à l’entreprise depuis qu’elle s’est lancée dans un effort de réduction des coûts, l’année dernière.

Le détail : les licenciements se concentreraient sur ce qu’Apple appelle ses équipes de développement et de préservation.

• Pour l’heure, le nombre d’employés remerciés et de postes supprimés n’aurait pas encore été déterminé.
• Il serait cependant très faible, selon les mêmes sources.

À noter : s’il s’agit des premiers licenciements internes à Apple, la firme de Cupertino aurait déjà réduit ses effectifs, mais de manière détournée.

• L’entreprise aurait en effet mis un terme à des contrats avec des sous-traitants.
• Une manière pour Apple de réduire ses dépenses sans toucher à ses effectifs, ce que Tim Cook avait qualifié de solution de dernier recours.

Massacres au sein des Big Tech

En renvoyant même un petit nombre d’employés, Apple rejoindrait les autres Big Tech qui ont procédé à des milliers de licenciements ces derniers mois.

• À elles seules, Meta, Amazon, Microsoft et Alphabet ont remercié plus de 61.000 employés en moins d’un an.
• Un chiffre qui explose quand on prend en compte les licenciements chez Uber, Twitter, Dell, Philips, IBM ou encore Saleforce. On passe alors à 96.000.

Contexte : c’est en réalité l’ensemble du secteur de la tech qui souffre du contexte économique et qui procède donc à des licenciements dans un effort de réduire leurs dépenses.

Le fait qu’Apple s’y met lui aussi montre qu’aucune entreprise de la tech n’échappe aux conséquences de l’inflation, des hausses des taux d’intérêt qui en découlent, mais surtout des incertitudes économiques pour les mois à venir.