Mauvaise nouvelle pour les clients d’Amazon, la plateforme d’e-commerce teste un nouveau montant minimum pour profiter de la livraison gratuite. Autrement dit, il faudra dépenser plus d’argent sur la plateforme pour ne pas avoir à payer pour la livraison.
L’actualité : Amazon teste un panier d’achats de minimum 35 $ pour profiter de la livraison gratuite.
- Un test qui ne concerne actuellement que certains marchés de la plateforme, mais rien ne dit que le géant de l’e-commerce ne va pas étendre son test plus largement.
- Jusqu’à récemment le panier des Américains – notamment – non Prime devait atteindre 25 $ pour profiter de livraison gratuite.
Le détail : cette révision du montant minimum s’inscrit bien évidemment dans la démarche de réduction des coûts de l’entreprise.
- En procédant de la sorte, Amazon s’assure que les clients dépenseront plus d’argent sur sa plateforme pour profiter de la livraison gratuite.
- C’est également un excellent moyen pour les pousser à adhérer à Prime, la formule premium d’Amazon qui donne accès à la livraison gratuite pour un large choix de produits, ainsi qu’à d’autres services.
- Aux États-Unis, l’abonnement Prime revient à 139 $ par an.
« Nous évaluons continuellement nos offres et procédons à des ajustements en fonction de ces évaluations. Les membres Prime continuent de bénéficier de la livraison gratuite sur plus de 300 millions d’articles, avec des dizaines de millions d’articles disponibles pour une livraison gratuite le même jour ou en un jour. »
s’est justifié Amazon par le biais d’un communiqué envoyé à CNBC.
Réduire les coûts et augmenter les revenus
Ce test s’inscrit dans la démarche de révision des dépenses de l’entreprise dans laquelle s’est engagé le PDG d’Amazon Andy Jassy, l’année dernière, suite au ralentissement des ventes et des perspectives économiques incertaines, en raison du contexte économique mondial particulier.
- Une démarche qui a donné lieu a 27.000 licenciements au cours de l’année écoulée, ainsi qu’au gel des embauches et de plusieurs projets expérimentaux.
- Toujours dans cette optique, le géant de l’e-commerce a commencé à facturer certains retours et livraisons sur les commandes d’épiceries fraîches.
- Assurer les livraisons exige une importante logistique, ainsi qu’une main-d’œuvre conséquente. Tout cela représente bien évidemment d’importants coûts pour Amazon.
Mais c’est également une occasion en or pour la plateforme d’augmenter les revenus tirés de son service d’abonnement.
- Aujourd’hui, les difficultés financières dont a souffert l’entreprise semblent en effet faire partie du passé.
- De sorte qu’Amazon renoue avec le succès et retrouve certaines de ses ambitions, notamment en matière d’intelligence artificielle.
- De coûteux projets qui exigent d’augmenter ses revenus.
- C’est ainsi que l’entreprise s’apprête à facturer les vendeurs tiers pour des services qu’ils n’utilisent même pas.
À noter : ce n’est pas la première fois qu’Amazon modifie le montant minimum du panier pour la livraison gratuite. En 2016, ce montant est passé de 35 à 49 $ aux États-Unis. Ce n’est que pour concurrencer Walmart que le géant de l’e-commerce a finalement baissé ce montant à 25 $. Or, aujourd’hui, son concurrent a augmenté son minimum à 35 $, laissant le champ libre à Amazon d’augmenter elle-même son panier minimum.
