Meta ne fera finalement pas ses premiers pas sur le marché des montres connectées. En (très) mauvaise posture, l’entreprise de Mark Zuckerberg a mis fin à plusieurs projets de produits en cours.
Affaibli, Meta tire un trait sur ses projets de montres connectées, nouvelle preuve de son effondrement
Pourquoi est-ce important ?
Meta va mal. Très mal. Alors que la semaine dernière l’entreprise a annoncé se séparer de 11.000 employés – soit environ 13 % de ses effectifs – suite "aux erreurs" de son PDG Mark Zuckerberg, voilà qu’on apprend qu’elle a mis un terme à plusieurs projets. Une décision qui vise certainement à limiter les coûts, mais aussi potentiellement à éviter un nouveau flop après celui du métavers. Pour beaucoup, la chute de Meta est liée à son engagement dans le monde virtuel.Dans l’actu : L’entreprise de Mark Zuckerberg abandonne ses projets de montres connectées et sa gamme de produits Portal, rapportent The Verge et Reuters.
- Les ambitions matérielles de Meta ont été considérablement revues à la baisse, suite aux nombreuses difficultés qui assomment l’entreprise.
- En juin déjà, l’entreprise avait tiré un trait sur sa montre intelligente dont le développement était le plus avancé – dont le lancement était prévu pour le printemps 2023 – et prévoyait également d’arrêter la production de ses appareils Portal destinés aux consommateurs.
- Mais désormais, c’est l’ensemble de la gamme de matériel d’appel vidéo Portal qui passe à la trappe. Meta n’en vendra plus aux entreprises.
- En parallèle, les deux projets de smartwatchs encore en développement – dont l’une était à un stade précoce et l’autre à un stade intermédiaire – ont également été annulés.
Contexte : Meta va mal, très mal.
- La semaine dernière, Mark Zuckerberg a annoncé le licenciement de 11.000 personnes de son entreprise, soit environ 13 % de ses effectifs.
- Une décision importante – dont il assume l’entière responsabilité – qui ne fait que souligner combien l’entreprise va mal.
- Depuis le début de l’année, Meta a en effet perdu plus de 70 % de sa valeur boursière. Et les perspectives pour les mois à venir sont loin d’être au beau fixe.
- Des éléments qui expliquent pourquoi l’entreprise a revu à la baisse ses ambitions en matière de produits.