La 2e partie de la campagne de vaccination est en berne aux États-Unis. L’Europe, qui a démarré sa campagne un mois plus tard, a désormais dépassé son voisin occidental. Le président des États-Unis a durci le ton.
- Des millions d’employés fédéraux vont devoir se faire vacciner ou se plier à une série de contraintes
- Port du masque en continu et partout (les Américains vaccinés doivent remettre le masque seulement s’ils se trouvent dans des zones où le virus circule fort).
- Se soumettre à des tests réguliers et payants une ou deux fois par semaine.
- Ils seront aussi limités dans leurs déplacements. Le communiqué n’a pas encore précisé le périmètre autour du domicile.
Bref, si la vaccination n’est pas obligatoire pour les agents de l’État, les contraintes sont tellement fortes qu’elle le devient. Comme on peut aussi en faire le constat pour la France. « Avec la liberté vient la responsabilité », a commenté Joe Biden.
- Par ailleurs les autorités locales devront payer 100 dollars à toutes les personnes supplémentaires qui voudront bien se faire vacciner. Un fonds d’urgence va être prévu à cet effet.
Joe Biden semble avoir crié victoire trop vite. Comme beaucoup de dirigeants, son pays est rattrapé par le variant Delta qui fait beaucoup de dégâts parmi les non-vaccinés. 100 dollars par vacciné est un moindre coût, quand on sait que l’économie américaine a déjà retrouvé son niveau d’avant pandémie.
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