Vendredi soir, le gouvernement américain a partagé avec le public une version non classifiée de neuf pages du rapport du Pentagone sur les phénomènes aériens non identifiés (UAP, également connus sous le nom d’OVNI). Conclusion: les agences de renseignement américaines ne supposent pas que des extraterrestres se cachent derrière les observations, mais toute la clarté n’a pas été faite jusqu’à présent.
Les États-Unis sont en pleine période OVNI depuis un an. En effet, le Pentagone a d’abord partagé quelques vidéos d’observations étranges. Ce faisant, les autorités ont admis qu’elles n’avaient pas été en mesure d’identifier les objets en question. Puis, en décembre de l’année dernière, une date limite a été fixée pour la publication d’un rapport sur les observations d’ovnis par le Pentagone et les agences de renseignement.
L’obligation de divulguer ces informations faisait partie d’un plan de relance post-Covid que l’ancien président Donald Trump – après de longues négociations et des refus – a finalement approuvé fin décembre. En publiant les données de ces observations inexpliquées, les agences de renseignement espèrent finalement parvenir à des explications logiques.
Six mois plus tard, le moment est enfin venu. Vendredi soir, le bureau du directeur du renseignement national (ODNI) a partagé le document tant attendu. Comme prévu, il ne contient aucune preuve de l’existence d’une vie extraterrestre.
Différentes explications
Le rapport – que vous pouvez lire ici – dit en résumé que les agences de renseignement américaines n’ont aucune idée de la nature des observations inexpliquées qu’elles ont enregistrées ces dernières années. Pourtant, il s’agit au total de plus de 140 observations, toutes faites par l’aviation américaine.
Le Pentagone propose quelques explications possibles pour ces « UAP », comme des oiseaux, des ballons ou d’étranges phénomènes naturels. Cependant, la plus grande inquiétude porte sur une éventuelle technologie de pointe non encore connue des États-Unis, mais utilisée par la Chine, la Russie ou d’autres pays.
Sur le même sujet: