Les stations de ski ne rouvriront pas en février, c’est une certitude. ‘On s’oriente vers une saison blanche’.
Ces mots, ce sont ceux du secrétaire d’État au Tourisme. Lors d’une conférence de presse ce mercredi 20 janvier, Jean-Baptiste Lemoyne n’a laissé que très peu d’espoir au secteur.
Rappelons que les stations de ski sont ouvertes en France, mais les remontées mécaniques sont fermées, au contraire de la Suisse voisine, qui entend toutefois durcir ses mesures.
‘Les mesures de freinage (de certaines activités) demeurent nécessaires et doivent être maintenues’, a ajouté le secrétaire d’Etat. Les 18.500 contaminations quotidiennes sont encore trop importantes, et on sait par expérience que les stations de ski ont servi de clusters pour toute l’Europe au printemps dernier.
Des dizaines de milliers d’emplois
Le gouvernement ne veut pas prendre ce risque et a avoué, à demi-mot, la fin de la saison de ski. Le secteur est effondré.
Les conséquences pourraient aller bien au-delà, comme l’explique Jean-Luc Boch, président de l’ANMSM (l’Association Nationale des Maires des Stations de Montagne) au Figaro : ‘Si nous ne sommes pas ouverts pour le 6 février ça va être dramatique car les aides seront insuffisantes pour permettre la survie de l’écosystème. Ce qui est gagné en hiver est réinvesti le reste de l’année sur tout le territoire donc si le modèle économique disparaît ce sont des dizaines de milliers d’emplois qui seront supprimés et des dizaines de milliers de familles qui quitteront la montagne pour partir en milieu urbain.’
De son côté, le Premier ministre belge, Alexander De Croo (Open VLD), dit vouloir plaider ce jeudi lors du sommet européen l’interdiction des voyages non-essentiels.