Pour un peu plus d’un Belge sur deux (53%), un bon salaire est le facteur de bonheur le plus important au travail, selon une enquête réalisée par l’entreprise de ressources humaines Acerta auprès de 2.000 Belges actifs.
Les autres facteurs de bonheur au travail cités sont un bon équilibre entre vies privée et professionnelle (39%) et la sécurité d’emploi (35%).
Pour le choix d’un nouvel employeur potentiel, les critères qui priment sont la distance entre le domicile et le lieu de travail (47%), la sécurité d’emploi (42%) et un package salarial fixe intéressant (38%).
Pour Acerta, la crise du coronavirus influence certainement les réponses données. « En période de relance économique, l’attention se refocalisera sur la culture d’entreprise ou encore les possibilités d’évolution par exemple, des points qui comptent cependant moins pour les travailleurs à l’heure actuelle. En cette période difficile, c’est la somme nette versée chaque mois sur leur compte qui importe le plus », constate-t-on.
Flexibilité salariale
Les Belges ont beau attacher énormément d’importance à leur salaire, près de six travailleurs sur 10 (57%) indiquent ne pas savoir comment leur salaire est établi, ou du moins pensent que la communication autour de la politique salariale menée dans l’organisation n’est pas transparente, révèle encore l’enquête d’Acerta.
Enfin, le besoin d’autonomie des travailleurs au travail se traduit non seulement par des horaires ou des lieux de travail flexibles, mais également en termes de salaire: 84% des travailleurs interrogés sont demandeurs d’un budget qui leur permette de faire leurs propres choix en matière de composition de salaire et d’éventuels avantages. De l’autre côté de la relation sociale, les employeurs n’ont semble-t-il pas encore pleinement compris que les travailleurs souhaitaient avoir davantage voix au chapitre concernant leur package salarial. Seulement quatre employeurs sur 10 (43%) supposent que les travailleurs souhaitent bénéficier de cette autonomie.