La Commission européenne a annoncé son plan touristique tant attendu ce mercredi. L’Europe veut offrir la possibilité à ses citoyens et à l’industrie du tourisme de tirer le meilleur parti de ce qui sera ‘une saison estivale difficile’.
La Commission européenne encourage les États membres à lever les restrictions générales de voyage avec prudence et à les échelonner lorsque la propagation du coronavirus le permet.
Trafic frontalier
Une levée générale des contrôles aux frontières n’est pas encore possible, reconnaît la Commission européenne. Toutefois, il devrait y avoir une levée graduelle et coordonnée de ces contrôles entre les pays qui sont confrontés à un risque similaire. Un certain nombre de critères pour déterminer cela ont été établis:
- La situation épidémiologique: quelle est la situation dans les hôpitaux? Existe-t-il des capacités suffisantes pour le suivi et le traçage? Il s’agit ici d’un rôle important pour le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies.
L’Europe ouvre la porte au tourisme: les voyages entre pays de ‘risque égal’
- La ‘distanciation sociale’: les touristes doivent pouvoir garder une distance de sécurité entre eux à tout moment.
- Proportionnalité: les États membres doivent tenir compte des intérêts économiques et sociaux dans l’ouverture des frontières.
Sécurité pendant le voyage
Pour chaque mode de transport (avion, train, voiture ou bateau), la Commission européenne a élaboré une série de lignes directrices spécifiques:
- Le port de masques buccaux doit être généralisé dans les gares, les zones d’attente et les véhicules.
- Le personnel de transport doit porter des équipements de protection.
- Les nœuds de transport doivent retirer les tables et les bancs qui pourraient encourager les rassemblements de groupes.
Sur place
Les hôtels doivent se conformer aux protocoles antivirus qui doivent être uniformisés dans toute l’Union européenne.
Des vouchers à la place du cash
Afin de résoudre les problèmes de liquidités du secteur, la Commission préconise l’utilisation de bons ou de chèques voyage comme moyen de compensation en cas d’annulation forcée.
Il s’agit d’une recommandation sensible, car les organisations de consommateurs ne considèrent pas qu’il revient au voyageur d’assumer le risque financier.
La règle européenne reste toutefois que les clients peuvent demander le remboursement de leurs billets de transport ou de leurs voyages qui sont annulés. Mais la Commission veut faire des vouchers une alternative attrayante, par exemple en prolongeant leur durée de validité.