Le Brésil demande l’approbation de la Chine pour des usines de transformation de la viande afin de stimuler les exportations vers l’Asie


Principaux renseignements

  • Le Brésil demande à la Chine d’approuver la construction de 10 à 15 usines de transformation de la viande supplémentaires.
  • L’initiative vise à accroître les exportations de bœuf, de poulet et de porc vers le marché asiatique.
  • L’approbation est attendue dès le mois prochain lors du sommet du Groupe des 20 au Brésil.

Le Brésil cherche à obtenir l’approbation de la Chine pour la construction de nouvelles usines de transformation de la viande afin d’accroître ses exportations vers le marché asiatique. Le ministre de l’agriculture, Carlos Favaro, a révélé que des négociations étaient en cours pour 10 à 15 usines spécialisées dans le bœuf, le poulet et le porc. M. Favaro prévoit d’annoncer ces approbations dès le mois prochain, à l’occasion du sommet du Groupe des 20 qui se tiendra au Brésil.

Cette initiative s’aligne sur la proposition de M. Favaro de faire participer le Brésil à l’initiative chinoise « la Ceinture et la Route », une stratégie visant à contrer les mesures protectionnistes des États-Unis et de l’UE. Cette proposition a suscité un débat au sein du gouvernement du président Luiz Inacio Lula da Silva, certains ministres préconisant d’attirer des investissements substantiels tandis que d’autres s’inquiètent des tensions potentielles sur les relations avec les États-Unis et l’UE.

Expansion des exportations brésiliennes de viande

La Chine représente le principal marché pour les exportations brésiliennes de bœuf, de poulet et de porc. L’expansion des usines approuvées profiterait considérablement aux principaux fournisseurs de viande tels que JBS SA, Minerva SA, Marfrig Global Foods SA et BRF SA. La Chine, premier acheteur mondial de produits de base, représente environ 14 pour cent des exportations brésiliennes de poulet et près de la moitié de ses expéditions de bœuf.

Nouveaux produits et accès au marché

Outre la viande, M. Favaro s’efforce également d’ouvrir le marché chinois à de nouveaux produits brésiliens tels que le sorgho, le raisin, les graines de sésame et les sous-produits du porc comme les pieds et les oreilles. La dernière fois que la Chine a approuvé l’exportation d’usines de viande brésiliennes, c’était en mars, lorsque 38 installations ont reçu l’autorisation.

M. Favaro soutient que l’adhésion à l’initiative « la Ceinture et la Route » peut être réalisée sans mettre en péril les relations existantes avec d’autres nations.

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