Principaux renseignements
- Des scientifiques espagnols ont confirmé par une analyse ADN que les restes enterrés dans la cathédrale de Séville appartiennent à Christophe Colomb.
- Cette confirmation met fin à un débat vieux de plusieurs siècles sur la dernière demeure de Christophe Colomb et apporte des éclaircissements sur son identité nationale, qui a fait l’objet de spéculations.
- Les résultats fournissent des preuves irréfutables qui confirment les théories antérieures concernant le lieu de sépulture de Séville.
Régler un débat
Des scientifiques espagnols sont sur le point de dévoiler de nouvelles découvertes concernant les origines de Christophe Colomb, tranchant ainsi un débat vieux de plusieurs siècles. Grâce à l’analyse de l’ADN, ils ont définitivement confirmé que les restes enterrés dans la cathédrale de Séville appartiennent au célèbre explorateur. Cette confirmation met fin aux rivalités autour de sa dernière demeure et éclaire son identité nationale, qui a longtemps fait l’objet de spéculations.
Christophe Colomb, personnage à la fois célébré et critiqué, a mené des expéditions financées par l’Espagne à la fin du XVe siècle, ouvrant la voie à la colonisation européenne des Amériques. Si la tradition veut qu’il soit originaire de Gênes, en Italie, d’autres théories situent ses origines en Espagne en tant que juif, en Grèce, au Pays basque ou au Portugal.
Lever le voile sur les mystères entourant les restes de Christophe Colomb
Une équipe de chercheurs, dirigée par Miguel Lorente, expert en médecine légale, a minutieusement analysé de minuscules échantillons prélevés sur les restes dans la cathédrale de Séville. Ces échantillons ont été comparés à ceux des parents et descendants connus de Christophe Colomb. Lorente a reconnu la complexité de la détermination de la nationalité de Christophe Colomb en raison de la grande quantité de données historiques, mais il a affirmé que le résultat final est « presque absolument fiable ».
Le voyage de la dépouille de Christophe Colomb a été complexe et s’est déroulé en plusieurs endroits. Il est mort à Valladolid, en Espagne, en 1506, et a exprimé le souhait d’être enterré sur l’île d’Hispaniola, aujourd’hui partagée entre la République dominicaine et Haïti. Sa dépouille y a été transportée en 1542, puis transférée à Cuba en 1795, et enfin, comme on le croyait jusqu’à présent, à Séville en 1898. Cependant, il est possible que certains de ses restes se trouvent encore dans les Caraïbes. En 1877, des ouvriers ont déterré un cercueil en plomb contenant des fragments d’os censés appartenir à Christophe Colomb derrière l’autel d’une cathédrale de Saint-Domingue, la capitale de la République dominicaine. Lorente a suggéré que les deux affirmations pouvaient être vraies, étant donné que les deux séries d’os étaient incomplètes.
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