Le plus grand parc éolien d’Afrique cherche de l’argent, dans un pays qui a déjà plus de 90% d’électricité verte

Le plus grand parc éolien d’Afrique cherche de l’argent, dans un pays qui a déjà plus de 90% d’électricité verte
Le parc éolien de Lake Turkana, l’actuel plus grand d’Afrique. (YASUYOSHI CHIBA/AFP via Getty Images)

Une installation éolienne de 1.000 mégawatts devrait bientôt voir le jour au Kenya. Le plus grand parc éolien d’Afrique. De quoi renforcer la position du pays parmi les leaders mondiaux des énergies renouvelables.

Dans l’actu : Le principal producteur d’électricité du Kenya annonce son intention de construire le plus grand parc éolien d’Afrique.

Les détails :

  • S’adressant à Bloomberg, la Kenya Electricity Generating Company (KenGen) a confirmé ses plans.
  • L’installation doit prendre place à proximité du lac Turkana, dans le nord-ouest du pays.
  • La compagnie, partiellement détenue par l’État, explique rechercher un financement par emprunt pour couvrir 75% des coûts du projet. Le reste serait financé par fonds propres. KenGen n’a toutefois pas encore divulgué le montant des coûts qu’elle estime.
    • L’Agence française de développement a déjà fait part de son intérêt.
  • L’idée est de connecter le parc au réseau kényan d’ici 2028.

Déjà 92% d’électricité verte

Le contexte :

  • Le Kenya est l’un des leaders mondiaux des énergies vertes. 92% de son électricité est d’origine renouvelable.
    • La géothermie (45%) et les barrages hydroélectriques (27%) sont ses principales sources de production d’électricité.
    • L’éolien, lui, ne compte actuellement « que » pour environ 13%.
  • Les autorités kényanes en veulent encore plus. Le président, William Ruto, ambitionne d’atteindre les 100% d’électricité renouvelable d’ici la fin de la décennie. D’où l’objectif de concevoir ce qui devrait devenir le plus grand parc éolien du continent africain.

On notera tout de même que bien qu’une installation de 1.000 GW serait trois fois plus puissante que l’actuel plus grand parc éolien d’Afrique, il n’est pas certain qu’il obtienne effectivement ce titre une fois fin prêt. D’autres projets encore plus importants pourraient avoir abouti d’ici là ailleurs sur le continent, notamment en Égypte.

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