80% des scale-ups technologiques considèrent l’impact de la crise comme limité, voire nul

Sept scale-ups (start-ups à forte croissance) technologiques sur dix pensent qu’elles parviendront à traverser la pandémie de coronavirus et à poursuivre leur croissance, selon une enquête du bureau de consultance Deloitte publiée mercredi. Plus de 80% considèrent que l’impact de la crise sur le financement restera limité, voire nul.

Malgré cet optimisme, l’épidémie de Covid-19 a des conséquences sur le fonctionnement des scale-ups technologiques. Plus de 80% des répondants indiquent que les retards ou l’absence de nouveaux contrats constituent leur principal souci, entraînant une révision des projections de croissance.

Les sociétés du secteur de la santé sont les moins touchées par la crise, tandis que celles actives dans le secteur de la mobilité sont particulièrement concernées par les conséquences économiques, remarque Deloitte.

D’après l’enquête, 38% des sociétés s’inquiètent du cash flow ou de la trésorerie mais moins de 20% pensent que la pandémie mettra en péril la continuité des opérations. Près de la moitié (45%) des scale-ups considèrent même que la crise peut avoir des effets positifs et pensent qu’elle stimulera une croissance supplémentaire, par exemple au niveau des technologies de collaboration sur le lieu de travail ou des équipements pour le secteur des soins de santé.

Nouvelles opportunités

« Même si la crise est appelée à ralentir le rythme de croissance de la plupart des scale-ups en raison d’un impact provisoire sur les cycles de vente et le marketing, nombreuses sont celles qui y voient de nouvelles opportunités de développement et ajustent rapidement leur proposition de valeur en conséquence, » analyse Kristof Cox, director Scale-Up Ecosystem chez Deloitte.

Plus de la moitié des sociétés interrogées (55%) n’ont par ailleurs fait appel à aucune des mesures de soutien gouvernementales pour le moment. Celles qui rencontrent le plus de succès concernent le chômage temporaire et le report des échéances fiscales.

Seules 14% des scale-ups ont réduit leur personnel ou licencié des employés.

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