Xpeng Motors, le fabricant chinois de voitures électriques, a levé 400 millions de dollars via une offre publique (IPO) en vue de son introduction en bourse sur le marché américain.
L’objectif du tour de table initial était de lever 300 millions de dollars en espèces. Un investisseur de dernière minute a toutefois souhaité apporter sa contribution au projet, portant le montant total à 400 millions de dollars. Cette somme s’ajoute aux 500 millions de dollars déjà récoltés le mois dernier.
900 millions en 2 mois
Derrière ces investissements lourds se cachent le géant chinois du commerce électronique Alibaba et les fonds d’État du Qatar (Qatar Investment Authority) et d’Abu Dhabi (Mubadala). Reste à savoir à quoi exactement ces 900 millions de dollars seront destinés. Des rumeurs laissent néanmoins penser que Xpeng pourrait être prochainement introduit en bourse à New York ( Wall Street).
D’autres entreprises ont également récolté des fonds de la même manière avec succès sur la marché boursier américain, notamment les entreprises Li Auto et Nio. Le cours de Nio a augmenté de 239 % cette année tandis que celui de Li Auto a augmenté de 45 % depuis ses débuts. Quant à Tesla, l’entreprise enregistre une augmentation de 237 % par rapport à l’année précédente.
Le marché boursier américain, cible des entreprises chinoises
Xpeng est donc la prochaine entreprise chinoise à s’implanter sur le marché boursier américain. L’entreprise rejoindra Tesla, ce qui rend le projet d’autant plus attrayant pour l’entreprise. L’an dernier, Tesla attaquait en justice un ancien employé accusé d’avoir dérobé le code source de l’Autopilot de son Model 3 pour le fournir à Xpeng Motors. Xpeng avait alors nié ces accusations.
Cette entrée en bourse de Xpeng est sur le point de se finaliser alors que les tensions entre les États-Unis et la Chine n’ont jamais été aussi fortes. La détérioration de ces relations pourrait alors impacter l’entrée en bourse des entreprises chinoises sur le marché américain. En mai dernier, par exemple, une nouvelle loi avait été promulguée, mettant les entreprises chinoises sur la sellette suite au scandale financier de Luckin Coffee, le concurrent de Starbucks. Cette loi, dont le but était de durcir les cotations, stipulait que si des irrégularités étaient constatées au sein des entreprises chinoises, ces dernières seraient retirées du marché boursier américain dans l’immédiat.
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