Principaux renseignements
- Après près de 60 heures de négociations, Volkswagen et le syndicat IG Metall ne sont toujours pas parvenus à un accord.
- Les principaux points abordés sont les fermetures d’usines, les licenciements, les réductions de salaires et les accords de protection de l’emploi.
- L’IG Metall exige le maintien de tous les sites de production allemands et des garanties pour l’emploi de ses membres.
Les discussions entre Volkswagen et le syndicat IG Metall concernant les salaires se poursuivent. Malgré des négociations qui durent depuis plusieurs jours, il est difficile de parvenir à un accord global. Les discussions ont duré près de 60 heures, mais aucun accord n’a été trouvé. L’IG Metall a exprimé sa frustration quant au rythme des négociations, attribuant les retards à des processus internes au sein de Volkswagen. Ils ont souligné leur déception quant au fait qu’après quatre jours de délibérations, les employés restent dans l’incertitude.
Les représentants de Volkswagen et d’IG Metall travaillent à la recherche d’un compromis à Hanovre depuis lundi, certaines sessions se prolongeant jusqu’aux premières heures de la matinée. Selon IG Metall, il s’agit de la plus longue période de négociation jamais enregistrée entre ces parties chez Volkswagen. Si des progrès ont été accomplis sur plusieurs points, des questions essentielles restent en suspens, ce qui risque d’entraver la conclusion d’un accord final.
Les négociations se poursuivent
Les deux parties ont exprimé leur optimisme quant à la possibilité de trouver un terrain d’entente et ont reconnu l’existence de discussions constructives. Toutefois, elles ont souligné que des désaccords persistaient dans des domaines cruciaux. Volkswagen est resté discret, invoquant la complexité des négociations et la multitude de sujets abordés pour justifier la poursuite des discussions. Elle a promis de faire le point sur la situation au plus tôt vendredi.
Points de désaccord essentiels
La volonté de parvenir à une solution avant Noël a incité les deux parties à prévoir plusieurs jours consécutifs pour ce dernier cycle de négociations à Hanovre. Environ 70 représentants de l’entreprise et du syndicat se sont réunis dans un hôtel de la ville. Les principaux points de désaccord portent sur les fermetures d’usines et les licenciements proposés par Volkswagen, que l’IG Metall a qualifiés de « lignes rouges » à ne pas franchir. Le syndicat s’oppose également à la demande de Volkswagen de réduire les salaires de 10 pour cent pour tous.
Les revendications de l’IG Metall
L’IG Metall exige le maintien des dix sites de production allemands et une garantie d’emploi pour ses quelque 130 000 membres. Cela inclut le maintien de l’accord de protection de l’emploi existant, qui a empêché les licenciements involontaires pendant plus de 30 ans, mais qui a été récemment révoqué par VW. D’autres désaccords portent sur les projets de Volkswagen de réduire le nombre d’apprentissages proposés et de diminuer les salaires versés aux travailleurs temporaires. L’IG Metall avait déjà menacé d’organiser des grèves plus étendues sur les sites de Volkswagen si aucun accord n’était conclu avant Noël. Ils ont organisé deux séries de grèves d’avertissement généralisées en décembre, impliquant environ 100 000 employés sur neuf sites au cours de la dernière série, qui a coïncidé avec une session de négociation précédente.
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