Les villes intelligentes pourraient être un cauchemar

Alors que le pourcentage de la population urbaine dans le monde est toujours en augmentation, l’idée de « smart city », ou ville intelligente, est en plein essor. Concept aux définitions mouvantes, la ville intelligente « [repose] sur des appareils interconnectés pour fluidifier et améliorer les services municipaux en se basant sur des données détaillées en temps réel », selon une définition du Harvard Business Review.On estime que le nombre d’appareils connectés dans les villes intelligentes atteindra les 2,3 milliards cette année. Ces appareils peuvent être utilisés pour réduire l’énergie utilisée dans les lampadaires, réguler la distribution de l’eau…Mais leur omniprésence fait de ces villes connectées le paradis des hackers, et elles pourraient vite devenir un cauchemar pour la sécurité.Si un hacker prend contrôle du réseau d’une ville intelligente, toute la programmation peut être déstabilisée, comme à Dallas, au Texas où des hackers ont fait résonner les 158 sirènes d’urgence de la ville le 8 avril dernier.

50 milliards d’appareils connectés dans 3 ans

Les villes qui utilisent des systèmes de contrôle et d’acquisition de données (SCADA) sont particulièrement vulnérables au piratage informatique dû à des protocoles de sécurité insuffisants : les hackers peuvent menacer la santé publique et la sécurité, et perturber de multiples services municipaux à partir d’un point d’accès unique.Le nombre d’appareils connectés devraient atteindre 50 milliards d’ici 2020 – les villes intelligentes vont devoir investir dans la sécurité de leur infrastructure numérique, et vite, afin de se protéger des cyber-attaques éventuelles.

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