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Une entreprise sur trois est prête à augmenter le salaire de départ cette année pour attirer les talents

Les personnes qui cherchent un emploi aujourd’hui pourraient bien obtenir un salaire de départ plus élevé qu’en 2024. C’est principalement le cas pour ceux qui souhaitent travailler dans une PME, selon une enquête du cabinet de recrutement Robert Half.


Principaux renseignements

  • Plus de 90 pour cent des entreprises cherchent à embaucher cette année pour maintenir leurs effectifs.
  • Les entreprises sont confrontées à certaines difficultés lors des procédures de recrutement. Par exemple, elles ne peuvent pas toujours répondre aux attentes salariales des candidats.
  • Une entreprise sur trois est toutefois disposée à augmenter les salaires de départ.

Dans l’actualité: le rapport de Robert Half montre que 95 pour cent des entreprises souhaitent recruter du personnel cette année pour maintenir leurs effectifs. Plus de 41 pour cent d’entre elles souhaitent même recruter des personnes supplémentaires pour étoffer leurs équipes. Ce sont surtout les entreprises spécialisées dans l’informatique et la finance qui sont à la recherche de nouveaux collaborateurs.

  • Cependant, ces procédures de recrutement ne se déroulent pas toujours sans heurts.
    • Plus d’un quart des employeurs considèrent la recherche de candidats qualifiés comme le plus grand défi à relever en matière de recrutement d’ici à 2025.
    • Les petites entreprises ont également du mal à répondre aux attentes salariales des candidats, tandis que les grandes entreprises éprouvent des difficultés à recruter rapidement.
  • Ces défis offrent des opportunités aux chercheurs d’emploi. Selon Robert Half, une entreprise sur trois offrira un salaire de départ plus élevé.
    • Les PME en particulier considèrent qu’il s’agit d’une stratégie importante : 31 pour cent des petites entreprises déclarent qu’elles alloueront un budget plus important aux salaires de départ cette année, contre 26 pour cent dans les grandes entreprises.
    • 24 pour cent des entreprises envisagent même d’offrir une prime à la signature afin de séduire plus rapidement les candidats.
    • Et ce n’est pas tout. L’enquête montre également qu’une entreprise sur cinq souhaite accorder davantage de congés payés. Un tiers d’entre elles souhaitent également travailler sur davantage d’avantages extralégaux, tels que les chèques-repas.

Plus qu’un salaire de départ plus élevé

A noter: Les entreprises accordent également de plus en plus d’importance à un processus de recrutement plus court et plus transparent. De recrutement plus court et plus transparent. Elles veulent ainsi attirer de nouveaux employés rapidement et efficacement.

  • « Attendre trop longtemps une réponse au cours d’un processus de candidature peut être une véritable rupture pour les candidats », souligne Jeroen Diels, directeur général régional de Robert Half. « De bons accords et des informations claires sur le déroulement du processus de candidature – par exemple, s’il s’agit d’un processus compétitif et qui sont les candidats – font une grande différence. En tant qu’employeur, montrez également à quel point vous appréciez le candidat ».
  • Bien que les employeurs prennent des mesures pour être plus ouverts, certaines exigences en matière de formation restent lourdes. De plus, les exigences d’expérience continuent d’être un obstacle important.
    • « Pour de nombreuses entreprises, l’expérience reste un facteur important », précise M. Diels. « Cependant, nous constatons une volonté croissante d’abandonner les exigences traditionnelles et de se concentrer davantage sur le potentiel des candidats et sur l’amélioration de leurs compétences, le cas échéant. C’est essentiel pour accéder à un plus grand nombre de talents ».
  • En outre, les employeurs utilisent de plus en plus des contrats temporaires et du personnel de projet pour renforcer rapidement les équipes.Cela permet de maintenir les projets importants sur la bonne voie.

Perspectives d’avenir: bien que de nombreuses entreprises soient prêtes à embaucher, l’année 2025 s’accompagne de quelques incertitudes.

  • « Nous constatons une certaine prudence sur le marché quant à l’évolution de l’environnement économique en 2025, et en particulier de la politique économique après le changement de pouvoir aux États-Unis. On se demande encore quels changements les autorités mettront en œuvre.. Mais l’optimisme, combiné à la volonté d’investir, montre que les entreprises belges sont prêtes à relever les défis de 2025 avec confiance », conclut Diels.

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