Principaux renseignements
- Le fragment de Kosmos 482 devrait revenir dans l’atmosphère terrestre cette semaine.
- La probabilité d’un impact sur des zones peuplées est considérée comme faible, la surface de la Terre étant principalement recouverte d’eau.
- La plupart des fragments sont conçus pour brûler entièrement lors de leur entrée dans l’atmosphère, ce qui rend le risque de dommages importants extrêmement faible.
Un vestige d’une mission spatiale soviétique lancée en 1972 devrait revenir dans l’atmosphère terrestre cette semaine. Le vaisseau Kosmos 482, destiné à une mission d’exploration de Vénus, n’a pas réussi à quitter l’orbite terrestre et s’est fragmenté en quatre parties. L’un de ces fragments, probablement la sonde d’atterrissage, devrait rentrer dans l’atmosphère vers le 10 mai. Les experts pensent que des parties de ce fragment pourraient survivre à la descente ardente en raison de sa construction robuste conçue pour résister aux conditions extrêmes de Vénus.
Bien que le lieu exact de l’atterrissage reste incertain, la probabilité d’un impact sur des zones peuplées est considérée comme faible. La surface de la Terre est principalement recouverte d’eau, ce qui atténue le risque de dommages importants. Selon Stijn Lemmens, analyste chargé de la réduction des débris spatiaux à l’Agence spatiale européenne, les chances d’être touché par ces débris spatiaux sont extrêmement faibles.
Capsule d’atterrissage Kosmos 482
La capsule de l’atterrisseur, d’environ un mètre de diamètre et pesant près d’une demi-tonne, est un objet sphérique robuste. Son bouclier thermique et sa structure durable, conçus à l’origine pour l’environnement hostile de Vénus, augmentent ses chances de survie lors de la rentrée dans l’atmosphère. Cependant, le système de parachute conçu pour ralentir la descente vers Vénus est probablement dégradé après plus de cinq décennies dans l’espace.
Faible risque de rendements problématiques
Parmi les exemples précédents, on peut citer la rentrée du booster chinois Longue Marche 5B au-dessus de l’océan Indien en 2022 et la station spatiale Tiangong-1, qui s’est en grande partie désintégrée au-dessus du Pacifique en 2018. Kosmos 482 est actuellement surveillé de près par les agences spatiales internationales. Les experts insistent sur la nécessité de concevoir les futurs engins spatiaux de manière à ce qu’ils puissent être désorbités en toute sécurité grâce à des rentrées contrôlées. Cette approche permet de prédire avec précision l’atterrissage, de minimiser les risques pour les zones habitées et de promouvoir une gestion responsable des débris spatiaux.
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