En début de semaine, McDonald’s a annoncé son intention de se retirer complétement et définitivement de Russie, suite à la guerre en Ukraine. Le géant américain indique avoir trouvé un repreneur.
« Nous sommes engagés envers notre communauté mondiale et devons rester inflexibles quant à nos valeurs ». C’est par ces mots que McDonald’s a justifié, lundi, sa décision de quitter définitivement la Russie.
Le géant du fast-food avait ouvert sa première enseigne russe à Moscou en 1990, un peu moins de deux ans après l’effondrement de l’URSS. Une activité florissante qui lui a permis de compter jusqu’à 850 restaurants au début de cette année, fermés depuis le début de la guerre en Ukraine. Des établissements dans lesquels travaillent normalement pas moins de 62.000 salariés.
Et ceux-ci vont conserver leur emploi. Pendant au moins deux ans, en tout cas. C’est ce qui figure dans l’accord de reprise annoncé par McDonald’s ce jeudi. Les 850 points de vente vont être rachetés par Alexander Gorov, un homme d’affaires qui gère déjà 25 enseignes en Sibérie. L’homme est également le cofondateur d’une entreprise spécialisée dans le raffinage de pétrole, Neftekhimservice. En outre, il siège au conseil d’administration d’une société qui détient un hôtel Park Inn et un réseau de cliniques privées à Novokouznetsk, en Sibérie.
Le montant de la vente n’a pas été communiqué. On ne sait pas non plus si le menu des restaurants concernés changera. En revanche, le nom de la marque sera modifié. L’accord doit encore être soumis à l’approbation des autorités réglementaires: le feu vert devrait être donné d’ici quelques semaines.