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L’État belge ancre Umicore via l’entrée de l’investisseur public SFPIM

L’État belge ancre Umicore via l’entrée de l’investisseur public SFPIM
Koen Van Loo de SFPIM – Belga Mag/AFP via Getty Images

SFPIM, la Société Fédérale de Participations et d’Investissements, poursuit sa stratégie d’ancrage avec un nouvel investissement remarquable. L’investisseur public achète 5 % dans l’entreprise de technologie des matériaux Umicore.

Dans les actualités : SFPIM a annoncé lundi soir une participation de 5 % dans le capital d’Umicore, qui se concentre sur la technologie des matériaux, les métaux et le recyclage. L’État belge devient ainsi, via SFPIM, le cinquième plus grand actionnaire.

👉 « Umicore joue un rôle central dans la transition écologique grâce à ses activités de recyclage et la production de cathodes pour l’industrie automobile », explique SFPIM dans un communiqué. « Avec cet investissement, SFPIM souhaite guider la phase de transformation et de développement de l’entreprise. »

Le contexte plus large : SFPIM travaille depuis un certain temps à l’ancrage local des entreprises stratégiquement importantes pour la Belgique, via l’achat d’une participation minoritaire. Dans certains cas, cela donne également droit à un siège au conseil d’administration.

  • Cela concerne principalement des entreprises financières, telles que l’assureur Ageas, la société de bourse Euronext ou la maison de titres Euroclear.
  • En outre, l’investisseur public gère également les intérêts fédéraux dans les institutions financières qui, lors de la crise bancaire de 2008, sont passées partiellement ou totalement entre les mains de l’État, y compris Belfius ou Ethias.
  • SFPIM contrôle aussi un quart de Brussels Airport.
  • Avec son entrée chez Umicore, l’investisseur public montre clairement qu’il ne veut pas seulement être une superholding financière, mais aussi ancrer notre industrie.

Société Générale

Note : Par l’ancrage, l’État belge crée des tampons préventifs contre les repreneurs étrangers indésirables de sociétés stratégiquement importantes. Mais selon les critiques, la stratégie favorise également la « nationalisation » de l’économie belge.

À noter également : Dans des temps révolus, la Société Générale était une holding avec des intérêts stratégiques belges, y compris dans la Banque Générale (l’actuelle BNP Paribas Fortis) et Union Minière, le prédécesseur d’Umicore. En quelque sorte, SFPIM reprend maintenant cette fonction.

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