Uber conclut un accord avec BYD, le rival chinois de Tesla, pour intégrer 100 000 véhicules électriques à sa flotte mondiale

Dans le but de réduire les émissions de carbone et d’accroître l’adoption des véhicules électriques (VE), le géant du covoiturage Uber a annoncé la conclusion d’un accord pluriannuel avec le Chinois BYD pour intégrer 100 000 VE à sa flotte mondiale.

Le partenariat offrira des incitations aux chauffeurs d’Uber pour qu’ils optent pour des voitures électriques, notamment des réductions sur l’entretien, la recharge, le financement et le leasing.

Nouvelles mesures incitatives pour les chauffeurs Uber

L’accord vise à rendre plus abordable pour les chauffeurs Uber la possession d’un véhicule électrique. Les VE de BYD seront intégrés à la plateforme d’Uber en Europe et en Amérique latine, et il est prévu de les étendre au Moyen-Orient, au Canada, à l’Australie et à la Nouvelle-Zélande. Les deux entreprises affirment qu’elles travailleront ensemble pour réduire le coût total de possession d’un véhicule électrique pour les chauffeurs Uber.

Cette initiative intervient alors que les ventes de véhicules électriques ont ralenti dans le monde entier et que les constructeurs automobiles chinois sont confrontés à des taxes d’importation plus élevées dans des pays tels que les États-Unis et l’Union européenne. BYD, soutenu par l’investisseur américain Warren Buffett, est le deuxième constructeur mondial de véhicules électriques après Tesla.

BYD agrandit ses installations de production

En réponse à la hausse des droits de douane sur les VE fabriqués en Chine, BYD a développé ses installations de production en dehors de la Chine. En juillet, l’entreprise a conclu un accord d’un milliard de dollars pour mettre en place une usine de fabrication en Turquie, qui pourra produire jusqu’à 150 000 véhicules par an. Le mois dernier, BYD a ouvert une usine de VE en Thaïlande, sa première usine en Asie du Sud-Est.

L’entreprise a également annoncé son intention de construire une usine en Hongrie, sa première usine de voitures particulières en Europe, et prévoit d’établir une usine au Mexique.

L’accord entre Uber et BYD est le dernier effort en date du géant du covoiturage pour promouvoir l’adoption des véhicules électriques parmi ses chauffeurs. Au début de l’année, Uber a déclaré qu’elle travaillait avec Tesla pour promouvoir l’adoption des véhicules électriques auprès de ses conducteurs aux États-Unis et qu’elle prévoyait de développer un véhicule électrique spécifique avec le géant automobile sud-coréen Kia.

Alors que le monde poursuit sa transition vers des sources d’énergie plus propres, le partenariat entre BYD et Uber devrait jouer un rôle important dans l’accélération de l’adoption des véhicules électriques sur la plateforme de covoiturage à l’échelle mondiale.

Points clés

• Uber s’est associé à BYD, le rival chinois de Tesla, pour intégrer 100 000 véhicules électriques à sa flotte mondiale.
• L’accord offre des incitations aux chauffeurs d’Uber pour qu’ils optent pour des voitures électriques, notamment des réductions sur l’entretien, la recharge, le financement et le leasing.
• Les véhicules électriques de BYD seront intégrés à la plateforme d’Uber en Europe et en Amérique latine, et il est prévu de les étendre au Moyen-Orient, au Canada, à l’Australie et à la Nouvelle-Zélande.

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