Lors d’un discours donné au Web Summit de Lisbonne hier, Jeff Holden, le responsable des produits chez Uber, a annoncé que l’entreprise venait d’ajouter Los Angeles à la liste des villes qu’elle compte desservir par son service de taxis aériens d’ici 2020. Selon Holden, le choix de Los Angeles se justifie par les constants embouteillages qui grippent la cité californienne. « C’est l’une des villes les plus congestionnées du monde aujourd’hui », a-t-il dit.
La société a publié une vidéo publicitaire montrant une mère de famille utilisant ce service de taxis aériens pour rentrer chez elle, comme elle le ferait avec l’actuel service de VTC.
Le Projet Elevate
Ce n’est pas à proprement parler une nouveauté, puisqu’en octobre de l’année dernière, Uber avait dévoilé son programme Elevate, un projet ambitieux consistant à proposer un service urbain de voitures volantes. À cet effet, elle avait embauché Mark Moore, pour travailler au développement de cette technologie.
Les appareils volants qu’Uber utiliserait décolleraient verticalement pour rejoindre un « vertiport », sorte d’hélisurface aménagée sur les toits d’immeubles et de parkings.
La firme négocierait des partenariats avec un certain nombre d’avionneurs, mais aussi avec des promoteurs immobiliers pour créer ces hélisurfaces.Récemment elle a signé un accord avec Sandstone Properties, un propriétaire foncier, pour construire ces vertiports.
Beaucoup de scepticisme
Le projet suscite beaucoup de scepticisme. Elon Musk lui-même, qui admet pourtant qu’il « adore les choses volantes », a récemment dit à Bloomberg qu’il était difficile d’imaginer qu’une voiture volante puisse devenir une « solution évolutive ». Il a également fait part de ses craintes que des chutes d’enjoliveurs pourraient blesser les piétons.