Principaux renseignements
- Le président Trump a retiré les États-Unis de deux organes de l’ONU : Conseil des droits de l’homme (CDH) et Agence de secours palestinienne (UNRWA).
- La décision était basée sur des allégations de partialité anti-américaine au sein de ces agences.
- Trump a critiqué l’ONU pour son manque de succès dans la résolution des conflits, les exhortant à « se ressaisir ».
Le président Trump a signé un décret retirant les États-Unis de deux organes clés des Nations unies : le Conseil des droits de l’homme (CDH) et l’agence de secours des Nations unies pour les Palestiniens (UNRWA). Il a également annoncé un réexamen de la participation américaine à l’UNESCO. Cela marque un retour à une politique édictée lors de son premier mandat, lorsqu’il avait retiré les États-Unis du CDH en 2018. Le président Biden a par la suite réintégré l’organisation en 2021.
« Les Nations unies ne sont pas gérées efficacement
La décision de Trump repose sur des allégations de partialité anti-américaine au sein de ces agences onusiennes. Will Scharf, secrétaire du personnel de la Maison Blanche, a cité ce parti pris perçu comme justification du retrait, ajoutant que le décret vise à évaluer l’implication et le financement des États-Unis à l’ONU à la lumière des disparités dans les contributions des différents pays.
Le président a exprimé sa conviction que l’ONU possède un potentiel important mais qu’elle n’est pas gérée efficacement. Il a critiqué l’organisation pour son manque de succès dans la résolution des conflits et l’a exhortée à « se ressaisir ». Trump a affirmé que les autres nations devraient contribuer davantage, soulignant que les États-Unis supportent de manière disproportionnée le fardeau financier.
Trump critique les organisations multilatérales
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a réagi à l’annonce de Trump en soulignant ses efforts pour mettre en œuvre des réformes au sein de l’ONU afin d’améliorer l’efficacité et l’innovation. Il a souligné le rôle vital du soutien américain pour sauver des vies et faire progresser la sécurité mondiale, exprimant l’espoir d’une collaboration continue avec le gouvernement américain.
Cette position reflète les critiques de longue date de Trump à l’égard des organisations multilatérales, en particulier celles qu’il perçoit comme ciblant injustement les États-Unis. Sa campagne contre le financement américain de ces organismes a persisté tout au long de sa présidence.
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