Trump plancherait sur un plan de 1.000 milliards de dollars pour relancer notamment le secteur des transports et la 5G

Le président des États-Unis et ses collaborateurs travailleraient sur un plan de sauvetage massif évalué à 1.000 milliards de dollars dans le but de redynamiser le secteur des infrastructures de transports. 

Alors que l’économie mondiale est restée à l’arrêt pendant plusieurs semaines, le président Donald Trump pourrait bientôt présenter un programme de 1.000 milliards de dollars, explique Reuters. Les projets liés aux aménagements des routes et des ponts seraient priorisés dans un premier temps, tout comme la 5G. 

Le plan de l’administration viserait notamment à grossir le package proposé dans le FAST Act, à savoir la loi portant sur les financements relatifs aux autoroutes et aux transports routiers, dont le renouvellement est prévu pour le 30 septembre. Pour rappel, cette loi s’inscrivait dans le cadre d’un budget fixé à 305 milliards et étendu sur 5 ans. D’après Bloomberg, la Maison Blanche ambitionnerait de porter ce nouveau projet de loi sur 10 années et devrait en dévoiler les détails dans le courant de la semaine prochaine. 

Si les rumeurs se confirment, ce plan deviendrait alors le plus ambitieux jamais élaboré dans le secteur. Cette mesure s’inscrirait également dans l’une des nombreuses promesses prodiguées par Donald Trump en 2016 lors de sa campagne électorale. Préoccupé par la dette engendrée durant la pandémie, le leader de la majorité au Sénat, Mitch McConnell, a cependant exprimé des réserves quant à l’ampleur budgétaire de ce plan.  

Il est également prévu que ce mercredi, les démocrates se rassemblent pour discuter d’un projet de loi relatif aux transports routiers sur 5 ans, dont le budget atteindrait les 494 milliards de dollars (319 milliards de dollars alloués à la reconstruction et la réparation de 47.000 ponts, 105 milliards de dollars injectés dans les transports en commun et 30 milliards de dollars qui seraient investis dans l’entreprise ferroviaire Amtak et autres infrastructures ferroviaires.

Le vote de l’Assemblée plénière est attendu pour début juillet.

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