Trump met en œuvre une nouvelle interdiction de voyager dans 12 pays


Principaux renseignements

  • Le président Trump rétablit l’interdiction d’entrée pour 12 pays et introduit des restrictions supplémentaires pour sept autres.
  • Les organisations internationales condamnent cette interdiction. Elles la qualifient de mesure clivante et discriminatoire à l’égard des populations vulnérables qui cherchent refuge aux États-Unis.

La nouvelle interdiction de voyager du président Trump restreint l’entrée des citoyens de 12 pays. Elle introduit également des restrictions supplémentaires pour les visiteurs de sept autres pays. Cette mesure est le reflet d’une politique controversée mise en place lors de son premier mandat.

Pour justifier l’interdiction, M. Trump a invoqué des questions de sécurité nationale. Il a fait valoir que certains pays ne disposaient pas de procédures de contrôle adéquates ou refusaient de rapatrier leurs ressortissants. Il a insisté sur la nécessité d’un contrôle rigoureux pour protéger les intérêts américains. L’interdiction vise les pays où le taux de dépassement de la durée de validité des visas est élevé, comme l’indique un rapport du ministère de la sécurité intérieure.

Pays concernés

L’inclusion de l’Afghanistan a suscité des critiques de la part des défenseurs de la réinstallation des Afghans. Bien qu’il existe des exceptions pour les Afghans disposant de visas d’immigration spéciaux, l’interdiction est considérée par certains comme une forme de trahison, car elle serait contraire aux valeurs américaines.

Haïti, qui était auparavant exclu de l’interdiction de voyager, a été ajouté en raison du nombre élevé de dépassements de visas et des inquiétudes concernant l’immigration clandestine. La persistance de l’instabilité politique et de la violence dans le pays ajoute à ces difficultés. Les autres pays figurant sur la liste sont l’Iran, la Libye, le Soudan, le Myanmar, le Tchad, le Congo-Brazzaville, la Guinée équatoriale, l’Érythrée et le Yémen, qui sont tous confrontés à des conflits internes et à des risques pour leur sécurité.

Réponse internationale

Les organisations internationales ont condamné l’interdiction, la qualifiant de mesure de division et de discrimination à l’encontre des populations vulnérables cherchant refuge et opportunités aux États-Unis. Elles ont fait valoir que les préoccupations en matière de sécurité nationale ne devaient pas éclipser les intérêts humanitaires.

L’interdiction découle d’un décret pris par M. Trump en janvier, exigeant une évaluation complète des « attitudes hostiles » à l’égard des États-Unis et des risques potentiels pour la sécurité nationale posés par les visiteurs en provenance de certains pays. La Maison Blanche n’a toujours pas expliqué le délai qui s’est écoulé entre la réception du rapport et la mise en œuvre de l’interdiction.

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