Trafic d’animaux sauvages: une menace croissante pour les rhinocéros, les pangolins et les éléphants

Le commerce illégal d’espèces sauvages est un problème important dans le monde entier. Selon la sécurité intérieure des États-Unis, il s’agit du quatrième commerce illégal au monde, après les stupéfiants, la traite des êtres humains et les produits de contrefaçon.

La criminalité liée aux espèces sauvages se confond souvent avec d’autres infractions graves telles que le blanchiment d’argent, la corruption et la fraude fiscale.

Le crime convergent

La criminalité liée aux espèces sauvages est une « criminalité convergente », ce qui signifie qu’elle recoupe souvent d’autres activités criminelles organisées. Si l’enlèvement des requins a attiré l’attention dans l’actualité récente, les animaux les plus touchés par le commerce illégal d’espèces sauvages sont les rhinocéros, les pangolins et les éléphants. Ensemble, ils représentent près des trois quarts (73 pourcent) de toutes les saisies enregistrées entre 2015 et 2021.

L’impact sur les espèces

Interpol prévient qu’à mesure que le secteur du trafic illégal d’espèces sauvages continue de croître, il contribue à pousser les espèces vers l’extinction. Le Rapport mondial sur la criminalité liée aux espèces sauvages 2024 met en évidence ce problème, révélant que 73 pourcent des mammifères victimes de trafic saisis entre 2015 et 2021 sont considérés comme menacés. De même, 62 pourcent des amphibiens et 59 pourcent des reptiles saisis au cours de la même période sont également menacés.

La demande pour ces espèces menacées continuant à alimenter le commerce illégal, il est essentiel de s’attaquer à ce problème. Les services répressifs et les organisations de protection de la nature doivent travailler ensemble pour lutter contre le trafic d’espèces sauvages et protéger les espèces vulnérables telles que les rhinocéros, les pangolins et les éléphants.

Les principaux enseignements

  • Le commerce illégal d’espèces sauvages est un problème important dans le monde entier.
  • La criminalité liée aux espèces sauvages est souvent liée à d’autres activités criminelles organisées.
  • Les rhinocéros, les pangolins et les éléphants représentent près des trois quarts (73 pourcent) de toutes les saisies enregistrées entre 2015 et 2021.
  • La demande d’espèces menacées continue d’alimenter le commerce illégal.

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