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Malgré des taux plus élevés, les prix de l’immobilier ne baissent toujours pas en Belgique

Malgré des taux plus élevés, les prix de l’immobilier ne baissent toujours pas en Belgique
Immo (Getty Images)

Comme prévu, le marché immobilier belge se refroidit suite à la hausse des taux d’intérêt sur les crédits immobiliers. Mais cela n’entraîne pas encore de baisse des prix : le prix moyen d’une maison a augmenté de 1,1% et les appartements sont devenus en moyenne 1,5 % plus chers, selon le Baromètre immobilier des notaires.

Dans l’actu : moins de transactions sur le marché immobilier belge, la hausse des prix se stabilise.

  • Au premier trimestre 2023, il y a eu 7,1% de transactions immobilières en moins dans notre pays par rapport à la même période en 2022.
  • Une maison coûte en moyenne 323.031 euros. Par rapport à la moyenne annuelle de 2022, cela représente une augmentation de 1,1%.
    • On note toutefois des divergences en fonction des régions. Là où il y a eu des augmentations de respectivement 0,8% et 3% à Bruxelles et en Flandre, on a observé une légère baisse des prix en Wallonie (-0,4%).
    • Notons également quelques différences selon les provinces : ça monte dans la province de Namur (+4%) et dans le Hainaut (+1,3%), ça baisse dans la province du Luxembourg (-16,7%), dans le Brabant wallon (-7,7%) et dans la province de Liège (-5,1%).
  • Un appartement a coûté en moyenne 264.139 euros au cours de ces trois mois. Cela représente une augmentation des prix de 1,5% par rapport à la moyenne annuelle de 2022.

Plus de détails:

  • Les prix de l’immobilier progressent nettement moins vite que l’inflation générale, les notaires parlent d’une « stabilisation des prix ». Mais la chute des prix de l’immobilier, prédite par certains économistes, se fait toujours attendre.
  • Le nombre de transactions est peut-être en baisse, mais il est toujours bien plus élevé que pendant la période qui a précédé la crise du coronavirus (+7,3%), et c’est encore plus vrai en Wallonie (+12,2%). 
  • La part des jeunes acheteurs, âgés de 30 ans ou moins, a diminué au début de 2023 par rapport à 2022. Cela pourrait indiquer une pression sur l’abordabilité liée à la hausse des taux d’intérêt hypothécaires.
Les jeunes acheteurs sont de moins en moins nombreux. (Notaire.be)

Conclusion : « Après la crise sanitaire, le marché immobilier s’est emballé. Nous revenons actuellement à un marché plus équilibré où les acheteurs ne sont plus obligés de se décider dans la précipitation et peuvent négocier » , commente Renaud Grégoire, porte-parole de Notaire.be.

Le baromètre immobilier complet, avec les prix par province, est disponible ici.

(OD)

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