Les syndicats ferroviaires rejettent l’accord préliminaire du ministre Jean-Luc Crucke (Les Engagés)

L’accord préliminaire que le ministre fédéral de la Mobilité Jean-Luc Crucke (Les Engagés) avait conclu avec les syndicats du rail a été rejeté par les membres de l’ACOD et de l’ACV. Il est probable que toutes les parties se retrouveront bientôt autour de la table. Pour l’instant, il n’y aura pas de nouvelles actions ou grèves.


Principaux renseignements

  • Les principaux syndicats ferroviaires, l’ACOD et l’ACV, ont massivement rejeté l’accord préliminaire du ministre de la Mobilité, Jean-Luc Crucke (Les Engagés).
  • Ils sont particulièrement mécontents des projets du gouvernement visant à abolir les statuts des travailleurs, qui sont nommés de manière permanente.
  • Les syndicats espèrent de nouvelles discussions avec Crucke et n’envisagent pas de nouvelles actions de grève pour l’instant.

Après plus de 20 jours de grève au cours des premiers mois de l’année, de bonnes nouvelles sont venues des chemins de fer à la mi-avril. Le ministre de la Mobilité Jean-Luc Crucke (Les Engagés) et les représentants de HR Rail, de la SNCB et d’Infrabel ont alors conclu un accord préliminaire avec les principaux syndicats ferroviaires. Cet accord préliminaire contenait « plusieurs principes fondamentaux ». Il s’agit notamment du rôle de HR Rail à l’avenir, du statut du personnel et des droits acquis.

ACOD et ACV

Les syndicats ACOD Spoor et ACV Transcom ont ensuite présenté l’accord préliminaire à leurs circonscriptions. « Nous avons organisé des réunions dans toutes les régions au cours des dernières semaines pour discuter de cette proposition. Aujourd’hui, il y a eu un vote sur l’accord préliminaire et 99 pour cent de nos membres l’ont rejeté. 1 pour cent s’est abstenu. Cela signifie que personne, pas un chat, n’a voté en faveur de l’accord », a déclaré Gunther Blauwens de l’ACOD à VRT NWS.

À l’ACV, 57 pour cent des membres ont voté contre l’accord préliminaire.

Désaccord sur les statuts

Les syndicats sont particulièrement préoccupés par le fait que le gouvernement souhaite abolir les statuts des travailleurs. 88 pour cent des cheminots ont un statut, ce qui signifie qu’ils sont nommés à titre permanent. « Cela garantit la sécurité de l’emploi, mais aussi la sécurité des droits sociaux, des pensions et de bien d’autres choses encore. Il est important pour nous de maintenir cette sécurité », a expliqué Blauwens. Le projet de démantèlement de HR Rail suscite également le mécontentement.

« Ce qui est sur la table aujourd’hui n’est pas possible pour nous. Mais nous espérons organiser une nouvelle réunion avec le cabinet du ministre », a déclaré Jean-Luc Crucke, porte-parole de l’ACOD. Bientôt, les syndicats ferroviaires se concerteront également avec le ministre des Pensions, Jan Jambon (N-VA). Ils discuteront de la réforme prévue des pensions des chemins de fer.

Entre-temps, il n’y aura pas de nouvelles actions sur les chemins de fer.

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