Principaux renseignements
- Plus de 2.000 boules noires se sont échouées sur les plages de Sydney.
- Des tests en laboratoire ont révélé que les boules étaient composées d’acides gras provenant de produits de nettoyage et de cosmétiques mélangés à du mazout.
- L’origine des boules noires reste inconnue.
Après avoir fait leur apparition sur les plages de Sydney cette semaine, des boules noires se sont échouées sur le rivage, incitant les autorités à fermer temporairement plusieurs zones côtières très fréquentées. D’abord soupçonnées d’être des boules de goudron, formées par l’interaction de pétrole, de débris et d’eau, les sphères ont suscité des inquiétudes quant à leur toxicité potentielle.
L’enquête
Des ouvriers en tenue de protection ont collecté avec diligence les quelque 2 000 boules pendant plusieurs jours. Si les autorités ont d’abord eu du mal à déterminer leur origine, des tests en laboratoire ont révélé leur composition. L’Autorité de protection de l’environnement a confirmé que les boules étaient principalement constituées d’acides gras présents dans les produits de nettoyage et les cosmétiques, ainsi que d’une petite quantité de mazout.
Selon Mark Hutchings, responsable des opérations maritimes de la Nouvelle-Galles du Sud, l’origine des boules noires reste inconnue malgré l’enquête menée. Bien que les boules ne soient pas considérées comme dangereuses lorsqu’elles sont laissées intactes sur le sable, il est déconseillé au public d’entrer en contact avec elles. Bondi Beach, Bronte, Maroubra, Clovelly, Tamarama, Gordon’s Bay et Coogee figurent parmi les plages qui ont dû fermer par mesure de précaution.
L’importance de la conservation du milieu marin
Sydney compte plus de 100 plages le long de son port et de son front de mer, ce qui en fait une ville réputée pour ses attractions côtières. L’incident récent rappelle l’impact que les activités humaines peuvent avoir sur les environnements marins.
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