« Si vous bloquez la coopération avec nous, qui sauvera l’ISS d’une chute incontrôlée sur les États-Unis ou l’Europe ? », a écrit le directeur de l’agence spatiale russe Roscosmos sur Twitter. Une menace qui a fait beaucoup de bruits, remontant jusqu’aux oreilles de CEO de SpaceX ; Elon Musk.
L’avenir de la Station spatiale internationale – fruit d’une collaboration de plusieurs pays – pourrait être perturbé en raison de conflits sur Terre. L’invasion russe de l’Ukraine et la condamnation des États-Unis et de l’Europe posent d’ailleurs question quant à la mission de l’ISS, prolongée par la NASA jusqu’en 2030. Et les propos du directeur de l’agence spatiale russe Roscosmos, Dmitri Rogozine, tenus sur Twitter n’ont fait que renforcer l’incertitude concernant la collaboration internationale au sein de l’ISS, mais c’était sans compter sur l’intervention d’Elon Musk.
Elon Musk à la rescousse
Ce dernier n’a pas manqué de réagir aux menaces du directeur de Roscosmos en répondant par un simple logo de SpaceX, suggérant que l’entreprise spatiale privée pourrait prendre le relais et assurer le maintien de l’ISS dans son orbite si la Russie retirait ses billes.
Il a ensuite dissipé tous les doutes en répondant par l’affirmative quand un internaute lui a demandé si sa réponse signifiait que SpaceX s’impliquerait dans le cas où l’ISS quittait son orbite, abandonnée par la Russie.
Pour l’instant, l’agence spatiale russe n’a pas annoncé la fin de sa collaboration au sein de l’ISS ni l’arrêt du maintien de la station dans son orbite par ses vaisseaux Progress, mais si la situation devait évoluer dans ce sens – en réaction aux sanctions européens à l’encontre de la Russie –, SpaceX serait donc prêt à prendre le relais.
L’entreprise spatiale privée n’est pas totalement étrangère à la Station spatiale internationale puisqu’elle assure depuis quelques années déjà du transport d’astronautes vers l’ISS.
De son côté, la NASA a déclaré qu’elle continuerait à collaborer avec Roscosmos « pour la sécurité des opérations en cours de la Station spatiale internationale ».