Principaux renseignements
- SpaceX a obtenu la plus grande part des 13,5 milliards de dollars de contrats de lancement de l’US Space Force avec 28 missions d’une valeur de 5,9 milliards de dollars.
- United Launch Alliance (ULA) s’est vu attribuer 19 missions pour 5,3 milliards de dollars, tandis que Blue Origin gérera sept missions d’une valeur de 2,3 milliards de dollars.
- SpaceX prévoit d’utiliser ses fusées Falcon 9 et Falcon Heavy pour des missions de sécurité nationale, citant l’avantage d’une fréquence de lancement élevée par rapport à ULA.
L’U.S. Space Force a attribué des contrats de plusieurs milliards de dollars à de grandes entreprises aérospatiales pour la mise en orbite de satellites essentiels au cours de la prochaine décennie. Ces contrats, d’une valeur totale de 13,5 milliards de dollars (12,3 milliards d’euros), s’inscrivent dans le cadre du programme National Security Space Launch, qui prévoit l’attribution d’environ 54 missions par le biais d’ordres de mission progressifs.
SpaceX, dirigé par Elon Musk, a obtenu la plus grande part avec 28 missions d’une valeur de 5,9 milliards de dollars (5,37 milliards d’euros). United Launch Alliance (ULA), une coentreprise entre Boeing et Lockheed Martin, s’est vu attribuer 19 missions pour 5,3 milliards de dollars (4,8 milliards d’euros). Blue Origin, fondée par Jeff Bezos d’Amazon, gérera sept missions d’une valeur de 2,3 milliards de dollars (2,1 milliards d’euros), qui seront lancées dans les années à venir.
Les acteurs clés
Le programme reconnaît ces entreprises comme les premiers fournisseurs américains de fusées. SpaceX prévoit d’utiliser ses fusées Falcon 9 et Falcon Heavy, tandis qu’ULA emploiera sa fusée Vulcan, récemment certifiée, pour des missions de sécurité nationale. Ces contrats s’inscrivent dans le cadre du volet « Lane 2 » de la phase 3 du programme, qui porte sur les missions les plus exigeantes et les plus coûteuses du Pentagone.
SpaceX devrait se charger de la majorité des missions au cours de la première année, en raison de la fréquence élevée de ses lancements. Musk, connu pour son franc-parler, a fait remarquer que si ULA a obtenu 40 pour cent des missions de la phase 3, elle n’a pas encore la capacité de les mener à bien. Il a exprimé l’espoir d’une réussite, mais a souligné le manque de capacité opérationnelle.
Le PDG d’ULA, Tory Bruno, a célébré l’obtention du prix en soulignant que la fusée Vulcan était adaptée aux missions spatiales essentielles pour la sécurité nationale et qu’elle était capable de répondre à tous les besoins actuels des États-Unis en matière de lancement d’engins spatiaux. Ce dernier prix consolide la domination croissante de SpaceX dans l’obtention de contrats fédéraux, une tendance qui s’est manifestée au cours des dernières années. L’entreprise a obtenu un soutien pour sa technologie de fusée, en particulier pour le transport de fret militaire. En outre, le récent retour réussi d’astronautes de la NASA depuis la Station spatiale internationale renforce la réputation de SpaceX en matière de fiabilité et de capacité dans les missions spatiales.
Concurrence chinoise accrue
Toutefois, la concurrence internationale s’intensifie. Les startups chinoises, soutenues par le président Xi Jinping, ont pour objectif de contester le leadership de SpaceX d’ici à 2030. Le secteur spatial privé chinois progresse dans le domaine des fusées réutilisables, ce qui représente une menace potentielle pour la part de marché de SpaceX.
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