Sans Greta Thunberg, mais avec une délégation belge en nombre : plus de 125 personnes accompagneront Zakia Khattabi au Sommet pour le Climat en Égypte

La grand-messe pour le Climat a lieu cette année en Égypte, à Charm el-Cheikh, à partir du 6 novembre. L’activiste Greta Thunberg ne veut plus se rendre aux COP, qu’elle assimile à de grands évènements de greenwashing. La Belgique se montrera beaucoup moins timide.

« Plus de 125 personnes », dénombre De Morgen. La ministre fédéral du Climat – Zakia Khattabi (Ecolo) – aura de la compagnie pour se rendre à la COP27, le sommet pour le climat qui aura lieu cette année à plusieurs milliers de kilomètres de Bruxelles.

On y retrouve d’autres ministres du gouvernement fédéral, des ministres régionaux (Zuhal Demir n’ira pas), une cinquantaine de membres des cabinets concernés. Ça fait quand même beaucoup quand on sait que la Belgique ne sera pas directement impliquée : c’est l’Union européenne qui négociera en notre nom.

Pour le reste, on recense tout un tas d’ONG comme Oxfam, Greenpeace et 11.11.11. Mais normalement, elles se rendront en Égypte par leurs propres moyens et financeront elles-mêmes leur logement.

Bonnet d’âne

Rappelons que la Belgique a souvent fait figure de bonnet d’âne ces dernières années. Lors de la COP26, la Belgique n’avait pu se rendre à Glasgow avec un objectif de décroissance de ses émissions de carbone, faute d’accord entre les différents niveaux de pouvoir.

Cette fois-ci, il n’y a eu qu’un accord partiel, mais la Belgique pourra au moins y annoncer un effort de 138 millions d’euros par an d’ici 2024 pour les investissements dans le renouvelable.

De son côté, l’activiste Greta Thunberg a renoncé à se rendre à la COP27, estimant que ce genre d’événements « n’est pas vraiment destiné à changer le système ». Les COP « sont surtout utilisées comme une opportunité pour les dirigeants et les gens au pouvoir pour obtenir de l’attention, pour toutes sortes de ‘greenwashing’ ou opérations de communications pour prétendre agir contre la crise climatique quand ce n’est pas le cas. »

Voilà qui est dit.

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