Des chercheurs de l’Intelligence Systems Laboratory de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) en Suisse ont développé un micro-robot comestible capable de s’occuper de l’administration de médicaments et d’autres tâches dans le tube digestif d’une personne.
Des chercheurs de l’Intelligence Systems Laboratory de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) en Suisse ont développé un micro-robot comestible capable de s’occuper de l’administration de médicaments et d’autres tâches dans le tube digestif d’une personne.
Cette petite machine est composée de gélatine, substance souvent utilisée comme matière première des médicaments, ce qui facilite la prise orale. Par ailleurs, ces robots sont remplis d’air et de liquide qui réagissent avec d’autres produits chimiques et permet leur mouvement.
Ces actionneurs en gélatine pourraient être combinée avec des senseurs, des caméras et des puces pouvant également être pris oralement, ce qui permettrait de concevoir un jour un robot entièrement comestible, ont expliqué les chercheurs suisses. .
Dario Floreano, directeur de l’Intelligence Systems Laboratory, admet que des robots comestibles en gélatine paraissent, à première vue, une création assez étrange. Cependant, selon Jun Shintake, étudiant à l’origine du projet, les applications orales de la robotique, encore peu développées à l’heure actuelle, offrent de nombreuses possibilités.
Applications des robots comestibles
Les scientifiques de l’EPFL collaborent avec l’École hôtelière de Lausanne avec comme objectif la fabrication de diverses substances alimentaires pouvant être ingérées et robotisées.
Selon les chercheurs suisses, cette technologie pourrait être utilisée pour une répartition optimale des médicaments prescrits ainsi que pour la surveillance de la stabilité interne de l’organisme. Ces mécanismes pourraient également effecteur une chirurgie ou encore réguler le rythme cardique d’une personne.
D’autre part, la conception de batteries et d’éléments électroniques comestibles est également possible. Il n’est pas exclu que des applications puissent voir le jour dans des domaines qui n’ont pas été envisagés jusqu’à présent.
La technologie de la gélatine s’apparente à la recherche d’une robotique douce dans laquelle des matériaux souples prennent la place d’éléments plus durs comme par exemple le métal.