Principaux renseignements
- Les constructeurs automobiles doivent vendre au moins 20 pour cent de leurs véhicules en version électrique pour se conformer aux nouvelles normes européennes en matière d’émissions de CO2.
- Le non-respect de cet objectif peut entraîner d’importantes pénalités financières ou l’achat de crédits d’émissions auprès d’autres entreprises.
- Renault s’est dit préoccupé par le fait que permettre aux constructeurs automobiles de mettre en commun les crédits d’émission pourrait affaiblir l’industrie automobile européenne.
En tant que constructeur automobile français, Renault a affirmé son intention de se conformer aux normes d’émissions de CO2 plus strictes récemment mises en œuvre par l’UE. Ces normes, qui sont entrées en vigueur le 1er janvier, exigent qu’au moins 20 pour cent des ventes de chaque constructeur automobile soient constituées de véhicules électriques. Le non-respect de cet objectif peut entraîner d’importantes pénalités financières. Les constructeurs automobiles qui n’atteignent pas cet objectif peuvent acheter des crédits d’émissions à des entreprises qui dépassent les exigences.
Cependant, Renault a exprimé des inquiétudes quant à l’impact négatif potentiel de l’autorisation accordée aux constructeurs automobiles de mettre en commun leurs crédits d’émission. L’entreprise estime que de telles pratiques pourraient en fin de compte affaiblir l’industrie automobile européenne dans son ensemble.
Inquiétudes de Renault et demande de clarification
Renault affirme que le manque de clarté actuel de ces réglementations contraint les constructeurs à faire des choix difficiles, tels que l’achat de crédits ou la réduction de la production, qui peuvent tous deux nuire à la compétitivité du secteur. Pour y remédier, Renault a demandé à la Commission européenne une clarification et une orientation immédiates sur ces réglementations complexes.
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