Le dernier rapport réalisé par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) révèle qu’au cours de ces 30 dernières années, la superficie forestière mondiale a diminué de 178 millions d’hectares. Il y a tout de même une lueur d’espoir: la perte de la superficie forestière et la déforestation ralentissent depuis 10 ans.
Les forêts sont indispensables pour atténuer les effets du changement climatique et pour protéger la biodiversité. La FAO souligne qu’elles sont indispensables à l’homme et qu’elles abritent ‘ 75% des espèces d’oiseaux et 68% des espèces de mammifères’. C’est d’ailleurs pour cette raison que la forêt d’Amazonie est surnommée ‘le poumon de la terre’.
Pourtant, le rapport de 2020 rédigé par la FAO affirme que ‘la superficie forestière a diminué de 178 millions d’hectares en l’espace de 30 ans’, cela notamment en raison de l’expansion de l’agriculture.
D’autres forêts se développent
Depuis 2010, la FAO constate que près de 4, 7 millions d’hectares de forêt sont perdus chaque année (contre 7,8 millions d’hectares dans les années 90). La déforestation et la perte de superficie forestière semblent ralentir. Mais cela reste l’équivalent des Pays-Bas perdus chaque année depuis 10 ans.
Alors que dans certaines régions, d’autres forêts se développent, la ‘superficie des zones forestières placées en zones protégées augmente’ et se chiffre à se jour à 18%. Les forêts ont, grâce à ce pourcentage, alors atteint l’un des objectifs fixés par le plan Aichi, qui vise notamment, à protéger 17% des écosystèmes de la planète.