Principaux renseignements
- Les prix du pétrole fluctuent malgré le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah.
- Les acteurs du marché attendent les résultats de la réunion de l’OPEP+ de dimanche pour déterminer les niveaux de production futurs.
- Les analystes prévoient que le pétrole brut WTI se négociera dans une fourchette de 65 à 70 dollars le baril en raison de divers facteurs de marché.
Les prix du pétrole ont fluctué mercredi, alors que les investisseurs évaluaient un récent accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, tout en anticipant les résultats de la réunion de l’OPEP+ prévue dimanche. Les contrats à terme sur le Brent pour février étaient cotés à 72,43 dollars le baril au moment de la publication de cet article, tandis que le West Texas Intermediate (WTI) américain montait à 68,95 dollars le baril..
Mardi, les deux indices de référence étaient en baisse après l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, négocié par les États-Unis et la France. L’accord est entré en vigueur mercredi et les acteurs du marché ont suivi de près sa mise en œuvre.
Attentes du marché
Les analystes prévoient que le brut WTI se négociera probablement dans une fourchette de 65 à 70 dollars le baril, compte tenu de facteurs tels que les conditions météorologiques pendant l’hiver de l’hémisphère nord, les augmentations potentielles de la production de pétrole et de gaz de schiste sous la future administration Trump aux États-Unis, et l’évolution des tendances de la demande en Chine.
Des experts de Goldman Sachs et Morgan Stanley ont déclaré que les prix actuels du pétrole sont sous-évalués, citant un déficit existant sur le marché et des risques potentiels pour l’approvisionnement iranien en raison des sanctions possibles sous la future présidence Trump.
Impact de la réunion de l’OPEP+
Les discussions au sein du groupe OPEP+, qui comprend l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés menés par la Russie, indiquent un nouveau retard potentiel dans l’augmentation de la production de pétrole prévue pour janvier. Le groupe, responsable de la production d’environ la moitié du pétrole mondial, avait initialement prévu d’assouplir progressivement les réductions de production jusqu’en 2024 et 2025. Toutefois, la baisse de la demande mondiale et l’augmentation de la production en dehors de l’OPEP+ ont jeté un voile d’incertitude sur ce plan. Une décision finale sera prise lors de la réunion du 1er décembre.
Le sentiment actuel du marché suggère que les opérateurs anticipent une issue relativement peu volatile de la réunion de l’OPEP+, avec un consensus probable pour reporter le dénouement des réductions volontaires existantes de 2,2 millions de barils par jour jusqu’au premier trimestre de 2025.
Autres développements
Séparément, le président élu Trump a annoncé son intention d’imposer des droits de douane de 25 pour cent sur tous les produits entrant aux États-Unis en provenance du Mexique et du Canada, ce qui pourrait avoir un impact sur les prix du pétrole brut. Pendant ce temps, aux États-Unis, les stocks de pétrole brut ont diminué la semaine dernière, tandis que les stocks de carburant ont augmenté, selon les chiffres de l’API. Les stocks de pétrole brut ont diminué de 5,94 millions de barils au cours de la semaine se terminant le 22 novembre, dépassant les attentes des analystes qui tablaient sur une diminution d’environ 600 000 barils.
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