Principaux renseignements
- La première ministre italienne, Giorgia Meloni, propose d’étendre l’article 5 de l’OTAN afin d’assurer la protection de l’Ukraine sans qu’elle devienne membre à part entière de l’OTAN.
- Cette approche s’écarterait de l’adhésion traditionnelle, tout en offrant une protection à l’Ukraine.
- Des pays européens comme la Grande-Bretagne, la France, l’Australie et le Canada cherchent d’autres arrangements de sécurité pour l’Ukraine.
La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, a proposé une solution pour renforcer les défenses de l’Ukraine sans adhérer pleinement à l’OTAN. Lors du sommet de l’UE à Bruxelles, elle a proposé d’étendre l’article 5 de l’OTAN, la clause de défense mutuelle, à l’Ukraine. Meloni a souligné que cette approche s’écarterait de l’adhésion traditionnelle, mais qu’elle étendrait effectivement la protection des pays de l’OTAN à l’Ukraine.
Cette proposition contraste avec les positions antérieures des États-Unis. Le président Donald Trump s’est toujours opposé à l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, et son secrétaire à la défense, Pete Hegseth, l’a catégoriquement exclue en février. Il a affirmé que l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN n’était pas un résultat plausible dans le cadre d’un éventuel règlement négocié. Hegseth a en outre indiqué que les pays européens, ainsi que les pays non européens, devraient assumer la responsabilité principale de garantir la sécurité de l’Ukraine après le conflit, en précisant que les forces américaines ne seraient pas impliquées.
Soutien des pays européens
Face à ces perspectives divergentes, les pays européens ont cherché activement à renforcer leur soutien à l’Ukraine. Les tensions entre Kiev et Washington ont mis en évidence la nécessité de mettre en place d’autres dispositifs de sécurité. La Grande-Bretagne et la France sont à la tête d’une coalition internationale qui s’est engagée à assurer la sécurité de l’Ukraine en cas de cessez-le-feu. L’Australie et le Canada ont également exprimé leur volonté de contribuer à cet effort.
Nécessité de solutions durables
Si la proposition de Meloni peut être considérée comme un pont potentiel entre les deux rives de l’Atlantique, il est peu probable qu’elle trouve grâce aux yeux de la Maison Blanche. Le Kremlin a déjà déclaré inacceptable toute implication de l’OTAN dans le conflit. Meloni a elle-même reconnu jeudi que des solutions plus durables sont nécessaires, au-delà du déploiement de troupes européennes de maintien de la paix.
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